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Bibliothécaire Conférence Montréal

Introduction aux sciences de l'information

Jean-Michel Salaün, directeur de l’École de bibliothéconomie et des sciences de l’information, nous invite à visionner une vidéo qui propose les perspectives d’avenir des professions de l’information :

Introduction aux sciences de l'information de l'EBSI sur Vimeo.


Par ailleurs, cette vidéo est lancée dans le cadre du nouveau livre intitulé «Introduction aux sciences de l’information». L’avenir des professions de l’information est d’ailleurs au programme du premier congrès du milieu documentaire au Québec : «Investir le monde numérique», ce 11 novembre 2009

Bibliothécaire Conférence Google Livre et édition Montréal Numérisation

Robert Darnton à l'Université Concordia

Ne manquez surtout pas le passage de Robert Darnton à l’Université Concordia à la fin du mois de mai 2010 lors du Congrès de la Fédération canadienne des sciences humaines. Robert Darnton est directeur de la bibliothèque de Harvard.

Aux premières heures du projet de numérisation de livres de Google, il en fut un des défenseurs, avant de faire un volte-face complet. D’ailleurs, nous vous suggérons son texte publié dans Le Monde Diplomatique en mars dernier : «La bibliothèque universelle, de Voltaire à Google» .

Merci à professeure Sabine Mas de l’École de bibliothéconomie et des sciences de l’information de l’Université de Montréal pour le tuyau.

Anniversaire Bibliothécaire Droit d'auteur Droits des citoyens Revendication

Journée du droit d'auteur : déclaration

Le réseau international de bibliothèques eIFL (Electronic Information for Libraries) annonce la diffusion d’une déclaration concernant le droit des usagers des bibliothèques dans le cadre de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur (JMLDA) 2008.

Selon le communiqué:

At the Second Global eIFL-IP conference in Istanbul in March 2009, librarians from thirty-nine developing and transition countries decided to highlight the importance of users’ rights for libraries and education to mark the occasion of World Book and Copyright Day on April 23rd, 2009. Sponsored by UNESCO, World Book and Copyright Day seeks to “promote reading, publishing and the protection of intellectual property through copyright”. For libraries, and the people who use libraries, it is the exceptions and limitations to the legal protections granted to rightsholders that provide the basic mechanism for access to copyrighted content.

One of the greatest resources for development is the human resource. Libraries build capacity by providing quality learning support services to educational institutions and by promoting information literacy for lifelong learning. Copyright exceptions and limitations are critical to meeting the library mission to support learning and research, promote free expression and the flow of information in society and to preserve cultural and scientific heritage for future generations. Exceptions and limitations are important to libraries everywhere, but they are of critical importance to developing and transition countries whose capacity to access knowledge is crucial to their social and economic development.

Voir les événements sur le site de la JMLDA au Québec, ou celui-ci organisé par l’ASTED ce soir 19h à la Bibliothèque Le Prévost (7355, avenue Christophe-Colomb, Métro Jean-Talon).

Bibliothécaire Critique Google Numérisation

Unir les bibliothécaires (ou qui a peur de Google?)

Guilaine Beaudry signe un billet dans les pages du quotidien montréalais Le Devoir qui critique l’initiative de numérisation de livres du géant d’internet Google. La présidente de la Corporation des bibliothécaires professionnels du Québec (CBPQ), groupe dont notre rédacteur en chef est membre, lance un haro sur les activités commerciales sur les collections de bibliothèques :

Les trésors documentaires des collections des bibliothèques constituent une véritable caverne d’Ali Baba dont seul Google peut présentement déclamer le sésame pour en exploiter le capital économique. Il faut bien reconnaître la puissance d’un géant de seulement quelques années qui constitue une collection de livres à dimension titanesque sans payer un sou pour obtenir son fonds de commerce. C’est comme si la fourmi venait de se faire ravir ses réserves par la cigale. Devant telle situation, on peut avoir envie de voir se rallier les bibliothécaires et de lancer: «Bibliothèques du monde entier, unissez-vous!»

Malgré le fait que Google propose un contrat non-exclusif de numérisation, il semblerait que les professionnels de l’information auraient à gagner de proposer leurs propres initiatives, comme le projet Europeana.eu et le Réseau francophone des bibliothèques nationales numériques.

En fait, la seule possession d’un fichier numérique, qu’il soit issu d’une oeuvre dans le domaine public ou encore sous droit d’auteur, semble créer une nouvelle sorte de droit, la licence de diffusion. Il s’agit là de la source de l’inquiétude de Mme Beaudry.

Appel de communication Bibliothécaire Canada Conférence Québec

« Investir le monde numérique » (appel de communication)

L’Association pour l’avancement des sciences et des techniques de la documentation, la Corporation des bibliothécaires professionnels du Québec et quelques autres associations lancent un appel de communication (PDF), dont la date limite est ce lundi 2 mars 2009, pour le Premier Congrès des milieux documentaires québécois qui aura lieu du 11 au 14 novembre 2009 à Montréal. Voici un extrait du communiqué :

Pour la première fois, sept associations se regroupent pour organiser cet événement : il s’agit de l’Association des bibliothécaires du Québec/Quebec Library Association (ABQLA), de l’association Les Bibliothèques publiques du Québec (BPQ), de l’Association pour l’avancement des sciences et des techniques de la documentation (ASTED), de l’Association pour la promotion des services documentaires scolaires (APSDS), de la Corporation des bibliothécaires professionnels du Québec (CBPQ), du Réseau BIBLIO du Québec et de la Special Libraries Association, section de l’Est du Canada (SLA).

Autour du thème « Investir le monde numérique », les professionnels de la documentation réfléchiront à la prochaine étape de l’actuelle révolution qui transforme notre relation au savoir et à la documentation. Déjà depuis plusieurs années, nombre de congrès, colloques et publications ont étudié l’impact et les applications possibles du numérique dans le monde des bibliothèques et au-delà. Aussi, maintenant que cette nouvelle dimension a résolument pris pied dans la pratique, il importe de se l’approprier, de réfléchir sur les nouvelles approches et les façons d’adapter celles-ci à des besoins qui évoluent. En d’autres termes, le numérique n’est plus la terra incognita qu’elle était il n’y a pas si longtemps, il est devenu un outil certes omniprésent mais que les professionnels sont en mesure de façonner dans l’intérêt du progrès de leur métier et de l’amélioration des services documentaires.

Lire la suite et accéder aux formulaires à partir du site de l’ASTED.

Bibliothécaire Enfant États-Unis Internet

Nouveaux rôles pour les bibliothécaires

Un article du New York Times nous propose le profil d’une professionnelle de l’information dans une école de Brooklyn :

Some of these new librarians teach children how to develop PowerPoint presentations or create online videos. Others get students to use social networking sites to debate topics from history or comment on classmates’ creative writing. Yet as school librarians increasingly teach students crucial skills needed not only in school, but also on the job and in daily life, they are often the first casualties of school budget crunches.

ABRC CARL Bibliothécaire Universités

Comment les bibliothèques universitaires achètent-elles des livres?

Un lecteur nous a fait parvenir une question concernant le processus d’acquisition des livres en bibliothèque universitaire au Canada. Voici notre réponse. Avant tout, nous divisons sa question en deux pôles: le développement des collections puis l’allocation des budgets.

En général, le service de bibliothèque de chaque université propose des politiques de développement de collections. Il s’agit d’une indication du niveau de détail à atteindre pour tous les sujets couverts par l’institution. Donc, les bibliothécaires sont appelés à employer des guides, comme Guide for Written Collection Policy Statements de la ALA, et indiquer les « niveau de détail » à atteindre pour chaque « sujet ». Généralement, cela implique prendre une séries d’indices de classification de la Library of Congress (une artie des codes sur le côté des livres, qui représente leur sujet) et de ire si la bibliothèque détient une collection avancée, moyenne, de base etc. Ensuite, nous utilisons ce guide pour acheter les livres, un à un.

Concernant la ventilation du budget selon les disciplines, chaque institution a sa propre méthodologie, mais en général, cela implique une formule mathématique relativement fixe, où le nombre d’étudiants des divers cycles, le nombres de profs, le nombre de crédits, le nombre de prêts des livres déjà acquis et d’autres facteurs sont indiqués afin d’obtenir une allocation budgétaire par département universitaire. Ensuite, un bibliothécaire est responsable d’un ou plusieurs départements universitaires, et dépensent ces fonds selon la politique de développement de collection.

Il y a une tendance lourde qui modifie ces mécanismes, celui des collections numériques. De plus en plus, les éditeurs ou les revendeurs de contenu proposent des offres groupées (bundle) – plusieurs titres pour un prix à rabais. il est parfois (souvent) difficile d’imputer ces offres groupées à un département universitaire précis, car elles sont
multi-disciplinaires. Cela cause des changements dans la structure de la politique de développement de collection mais aussi de l’allocation
budgétaire sur la base de sujets associés aux départements universitaires.

Pour plus de détails, il serait nécessaire de contacter chaque institution pour obtenir des détails sur les méthodes locales. Par ailleurs, monsieur Onil Dupuis de la CRÉPUQ (association des universités du Québec) qui travaille étroitement avec le Sous-comité des bibliothèques. Par ailleurs, l’Association des bibliothèques de recherche du Canada, dont sont membre les grandes universités Canadiennes et quelques autres peut fournir des détails.