Élections québécoises et le virtuel

La question de l’utilisation d’Internet dans un contexte électoral a fait surface au Québec depuis le déclenchement des élections en fin février 2007. En effet, le quotidien montréalais Le Devoir a proposé des analyses concernant l’utilisation du service AdSense de Google (2007-01-24) par des députés, une analyse générale des enjeux par Paul Cauchon, le chroniqueur médias (2007-02-23) puis un sommaire de la position du Directeur général des élections (2007-03-02).

D’ailleurs, le site du DGE nous propose un communiqué concernant la Loi électorale et les nouvelles possibilités d’Internet. Voici les commentaires de Me Blanchet, le Directeur :

« Il est certain que les règles sur le financement devront être respectées, puisqu’elles visent à garantir l’équité du débat électoral. Mais le DGE cherche à appliquer la loi avec discernement, sans adopter une approche de surveillance coercitive et en n’oubliant pas que la liberté d’expression est l’une des valeurs auxquelles nous demeurons les plus attachés, individuellement et comme société »

C’est ainsi que les commentaires placés dans les carnets personnels sont équivalents aux courriers des lecteurs dans les journaux (et donc sans grand impact face à la loi) tandis que les vidéos archivées dans internet, même issues d’initiatives citoyennes, tomberaient sous l’égide de la loi électorale. Il semblerait qu’un débat plus étendu aidera à la compréhension des enjeux.

Sur un autre ordre d’idée, un collègue nous a fait suivre un billet intéressant concernant l’accessibilité sur le plan technologique et de la navigation des sites Internet des trois partis politiques, effectué par la firme QuiboWeb(qui assure l’hébergement de CultureLibre.ca).

Du financement au design, les questions de l’utilisation de la toile numérique en contexte électoral risque de faire circuler beaucoup… d’octets !

Ce contenu a été mis à jour le 2007-03-07 à 13 h 06 min.