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Étude sur les contrats d’utilisation des IA génératives

Le centre Create de l’Université de Glascow propose une nouvelle étude (white paper) qui pose un regard sur les contrats d’utilisation des outils de l’intelligence artificielle générative, déposée le 24 mai dernier dans l’archive Zenodo sous le titre Private Ordering and Generative AI: What Can We Learn From Model Terms and Conditions? Voici le résumé d’origine:

Large or “foundation” models, sometimes also described as General Purpose Artificial Intelligence (GPAI), are now being widely used to generate not just text and images but also video, games, music and code from prompts or other inputs. Although this “generative AI” revolution is clearly driving new opportunities for innovation and creativity,  it is also enabling easy and rapid dissemination of harmful speech such as deepfakes, hate speech and disinformation, as well as potentially infringing existing laws such as copyright and privacy. Much attention has been paid recently to how we can draft bespoke legislation to control these risks and harms, notably in the EU, US and China, as well as considering how existing laws can be tweaked or supplemented. However private ordering by generative AI providers, via user contracts, licenses, privacy policies and more fuzzy materials such as acceptable use guidelines or “principles”, has so far attracted less attention.  Yet across the globe, and pending the coming into force of new rules in a number of countries, T&C may be the most pertinent form of governance out there.

Drawing on the extensive history of study of the terms and conditions (T&C) and privacy policies of social media companies, this  paper reports the results of pilot empirical work conducted in January-March 2023, in which  T&C were mapped across a representative sample of generative AI providers as well as some downstream deployers. Our study looked at providers of multiple modes of output (text, image, etc), small and large sizes, and varying countries of origin. Although the study looked at terms relating to a wide range of issues including content restrictions and moderation, dispute resolution and consumer liability, the focus here is on copyright and data protection. Our early  findings indicate the emergence of a “platformisation paradigm”, in which providers of generative AI attempt to position themselves as neutral intermediaries similarly to search and social media platforms, but without the governance increasingly imposed on these actors, and in contradistinction to their function as content generators rather than mere hosts for third party content. This study  concludes that in light of these findings, new laws being drafted to rein in the power of “big tech” must be reconsidered carefully, if the imbalance of power between users and platforms in the social media era, only now being combatted, is not to be repeated via the private ordering of the providers of generative AI.

Source: Create (UK)

Le document d’une trentaine de pages propose deux tableau synthèse pour les questions de droit d’auteur et de vie privée / renseignements personnels des contrats d’utilisation de treize systèmes d’IA générative. Voici les champs de ces tableaux:

Analysis of copyright clauses

  • Who owns the copyright over the outputs and (if any indication is found) over the inputs?
  • If a copyright infringement is committed, who is responsible?
  • Is there any procedure in force to avoid or at least minimise the risk of copyright infringement?

Analysis of privacy policies

  • Mention CCPA rights (California), EU or UK GDPR?
  • Mention rights other than erasure explicitly, and do they give a form to claim your rights?
  • Offer an email address to claim DP rights?

J’apprécie beaucoup des efforts de ce centre de recherche en droit britannique.

Conférence Diversité culturelle France Québec

Questions juridiques de l’IA pour la découvrabilité des contenus artistiques et culturels

Ce texte est un brouillon :: veuillez excuser les imprécisions ou les fautes éventuelles…

Selon l’Office québécois de la langue française, la découvrabilité est un néologisme qui désigne:

Potentiel pour un contenu, disponible en ligne, d’être aisément découvert par des internautes dans le cyberespace, notamment par ceux qui ne cherchaient pas précisément le contenu en question.

La question est d’une importance capitale pour assurer une visibilité minimale aux créatrices et créateurs d’ici, surtout dans un contexte de domination des grandes plateformes internationales qui carburent à la popularité propulsée par des algorithmes. Voici quelques éléments juridiques pour en saisir les contours, à l’attention des personnes inscrites au MOOC sur la décourabilité des contenus francopghones (disponible sur la plateforme FunMOOC).

Pour dire les chose d’amblée: je privilégie une approche théorique pluraliste, plutôt que naturaliste ou positiviste, pour saisir l’impact du numérique sur le droit d’auteur. Il s’agit de ces idées que j’ai mobilisé pour le projet Savoir commun du cinéma de la Cinémathèque Québécoise, notamment sa politique d’ouverture de données.

0. De quoi se nourrit un algorithme?

L’intelligence artificielle, qu’elle soit générative ou prédictive, mobilise des algorithmes. Selon Alain Turing (Longo 2018), ceux-ci se construisent à partir de quatre éléments essentiels: (1) un corpus source constitué de données, documents et corpus ; (2) des fonctions statistiques ou informatiques; (3) des paramêtres pour ces fonctions; et (4) un format de sortie. Donc, sans les corpus au sein de nos organisations artistiques ou culturelles, l’IA ne peut pas faire son travail convenablement.

1. La mise à disposition dans Internet sous le prisme du droit d’auteur

Le Canada a ratifié les « traités Internet » de l’OMPI datant de la fin du 20e siècle en 2012. Nommée droit de mise à disposition par Internet constitue un nouveau droit de propriété conféré aux titulaires du droit d’auteur, il fut édicté en tant qu’exécution en public. Il est primordial de comprendre l’impact de ce choix: maintenant, l’art et les livres numériques se comportent comme un signal radio. Les marchés économiques sont donc bouleversés, jadis des artefacts minutieusement publiés ou reproduits, les oeuvres sont mobilisés par des effets réseaux sur des plateformes étrangères. Cette nuance juridique induit un changement de la nature même de l’oeuvre protégée.

1.1. De nouveaux objets sous l’égide du droit d’auteur

L’oeuvre (un livre, une peinture, les paroles d’une chançon, etc.) est l’objet principal du droit d’auteur. Outre le changement de sa nature (voir point précédent), le droit d’auteur canadien doit maintenant gouverner deux classes nouvelles: les métadonnées et les corpus. Les métadonnées sont les information descriptives, administratives et techniques sur une oeuvre. Un corpus est un concept plus vaste et désigne l’ensemble d’un fonds, d’une collection ou d’un inventaire. En droit d’auteur, le concept pertinent est la compilation. Les corpus et les métadonnées sont des objets ésotériques en droit d’auteur mais constituent la pierre angulaire de l’univers numérique. Les concepts d’originalité et de droit moral, si importantes dans la doxa du droit d’auteur, se perdent dans les détails. C’est la juxtaposition des oeuvrtes qui compte.

1.2 Dépouillement du contrat sur le numérique

Les grandes plateformes numériques jonglent avec des modulations de la licence en droit d’auteur: la licence non-exclusive. Je peux verser la même photo d’un chaton sur plusieurs réseaux sociaux, chacun m’impose une license non-exclusive, mondiale, gratuite, perpétuelle et transférable. Ce genre de pratique commerciale était impenseable jadis. Aujourd’hui, nous l’acceptons sans réfléchir. Par ailleurs, la valeur des renseignements personnels des personnes qui intéragissent avec l’oeuvre ont maintenant plus de valeur que les droits sur l’oeuvre numérique: c’est la juxtaposition de l’oeuvre avec sa lectrice qui compte.

2. Cadre de gouvernance juridique du numérique

Pour saisir les opportunités du numérique, une approche nouvelle est nécessaire.

2.1 Un chantier juridique pour la transformation numérique

Le chantier juridique constitue une étape de validation pour articuler les approches souhaitées aux situations complexes en droit. Il s’agit d’un exercice qui peut s’étaler sur plusieurs années autour des oeuvres, métadonnées et corpus visés, en lien avec les communautés actives dans un projet. L’idée de base est d’anticiper le cycle de vie complet de l’interaction entre les objets de droits (oeuvres, métadonnées, corpus) et les sujets de droits (personnes, plateformes, organisations).

Les phases pertinentes sont:

  • Un inventaire des « classes documentaires (œuvres) » (collections / corpus / etc.) en fonction de leur statut juridique;
  • Un inventaire des « contextes d’utilisation » (services documentaires) des collections;
  • Une synthèse des considérations juridiques des conditions d’acquisition des documents; puis
  • La production d’une matrice œuvres-utilisation;
  • L’élaboration d’une politique et de quelques procédures sur le droit d’auteur, qui doivent «cheminer» aux bonnes instances .

Exemple: le projet des Savoirs communs du cinéma de la Cinémathèque Québécoise.

2.2 Des politiques, procédures et contrats

Suite aux analyses et recensements du chantier juridique, il convient de revisiter toutes les politiques, procédures et contrats types employés par l’organisation pour mettre en place le nouveau cadre de gouvernance souhaité.

Schéma synthèse des choix juridiques à valider lors du chantier:

Afrique Bibliothécaire Conférence

Colloque sur l’IA générative et les SIC au Sénégal: quelques jours pour faire une proposition

L’Ecole de Bibliothécaires, Archivistes et Documentalistes (EBAD) à Dakar au Sénégal organise un Colloque en Sciences de l’Information et de la Communication [SIC] en Afrique du 24 au 26 juillet 2024 sur le thème « Les sciences et métiers de l’information et de la communication à l’épreuve de l’intelligence artificielle». L’appel de communications est ouvert jusqu’à la fin de cette semaine via l’outil ConfTool.

Je vous invite à prendre connaissance du texte de l’appel de contributions, lequel propose un argumentaire et des axes de réflexion absoluments pertinents. Je tiens à féliciter le comité scientifique pour ce fascinent travail de synthèse. Comme apperçu, voici la bibliographie proposée en page 9:

Bergonzoli, F. (2018). L’automatisation au cœur de la gestion documentaire. Solutions numériques.
Bill Gates (29 janvier 2015). Préoccupé par la superintelligence artificielle. Le Monde. https://www.lemonde.fr/bill-gates-est-preoccupe-par-la-super-intelligence-artificielle.html
Boumhaouad, H. (2017). Pratiques info-communicationnelles des usagers des dispositifs numériques : Théorie de l’acteur-réseau. Les Cahiers du numérique, 13(3), 137-166.
Brown, C. (dir.). (2018). Archival futures. Londres, Facet Publishing.
Caron, D. J. (2021). Écosystème de la transformation de l’administration publique vers le numérique. Québec, Presses de l’Université du Québec.
Commission européenne (2020). Intelligence artificielle. Une approche européenne axée sur l’excellence et la confiance ». Livre blanc COM (2020) 65 final. https://eur-lex.europa.eu/legalcontent/EN/TXT/?uri=CELEX:52020DC0065
Guzman, A. L., & Lewis, S. C. (2020). Artificial intelligence and communication: A human–machine communication research agenda. New media & society, 22(1), 70-86.
Hawking, S. (3 décembre 2014). L’intelligence artificielle pourrait mettre fin à l’humanité. Le Monde https://www.lemonde.fr/hawking-l-intelligence-artificielle-pourrait-mettre-fin-a-l-humanite.html
Lamouroux, M. et Ferchaud, B. (2006). Journée d’étude ADBS : L’impact du numérique sur l’évolution des modes de travail. Documentaliste-Sciences de l’Information, 43(3-4), 242-246.
LeCun, Y. (2016). L’apprentissage profond, une révolution en intelligence artificielle. La lettre du Collège de France, (41), 13.
Lyseggen, J. (2017). Outside Insight: navigating a world drowning in data. Penguin UK.
Podolny, S. (2015). If an algorithm wrote this, how would you even know?. The New York Times, 7(03).
Raulin, A. (2022). L’intelligence artificielle dans la gestion et la valorisation de l’information : clés de repérage (histoire et analyse). I2D – Information, données & documents, 1, 14-21. https://doi.org/10.3917/i2d.221.0014
Schallier, W. (2019). De Gand à Santiago : mon voyage en bibliothèques. I2D – Information, données et documents, 2(2), 51-55.
Steve, J., Seima S., et Martineau C. (2022). Intelligence artificielle et transformation des métiers de la gestion documentaire. Chaire de recherche sur l’administration publique à l’ère numérique. Université Laval. Québec.
Theimer, K. (2018). It’s the end of archival profession as we know it, and I feel fine. Dans C. Brown (dir.), Archival futures (p. 1-18). Londres, Facet Publishing.
Topalovic, M., Das, N., Burgel, P. R., Daenen, M., Derom, E., Haenebalcke, C., … & Janssens, W. (2019). Artificial intelligence outperforms pulmonologists in the interpretation of pulmonary function tests. European Respiratory Journal, 53(4).
Vicsek, L. (2021). Artificial intelligence and the future of work–lessons from the sociology of expectations. International Journal of Sociology and Social Policy, 41(7/8), 842-861.
Villani, C. (2018). Donner un sens à l’Intelligence artificielle. Pour une stratégie nationale européenne.
Rapport de mission parlementaire. Paris, 2018. https://www.vie-publique.fr/rapport/37225-donnerun-sens-lintelligence-artificielle-pour-une-strategie-nation

Accès à l'information Bibliothécaire Canada Domaine public Films Universités

Ma bibliothèque… en 1968 !

Grâce au projet de numérisation du service des archives de l’Université Concordia, il me fait plaisir de vous partager cette petite perle qui explique l’utilisation de la bibliothèque universitaire où je travaille, si nous étions en 1968 !

Constatez certains détails anachroniques : les catalogues de fiches ; les bordereaux pour demander un document ; l’emphase sur les index de périodiques, le gardien de sécurité qui vérifie des cartes d’étudiant.e.s… imaginez qu’à l’époque, l’idée de « trouver une information » impliquait une bibliothèque…

Et, tout humble bibliothécaire avec une webcam peut espérer lancer ses propres vidéos de formation et de mobilisation des connaissances !

L’Université Concordia, une institution bilingue au coeur de Montréal, fut fondée en août 1974 par décret du Gouvernement du Québec par la fusion de deux institutions anglophones: le collègue jésuite Loyola ainsi que la Sir Georges Williams University. D’ailleurs, chacun des deux campus de Concordia porte le nom de ces institutions fondatrices. Je travaille depuis plus de 20 ans à la bibliothèque Webster, qui a regroupé les deux collections évoquées dans la vidéo (générale et celle de génie). J’ai eu l’immense honneur d’avoir débuter ma carrière lorsqu’il y avait encore des bibliothécaires en fonction qui ont foulé les planchers de la Sir Georges Williams ! Elles nous visitent encore parfois, et sont émerveillées par tous les services technologiques et lieux étincelants offerts à tout.e.s les québécois.es. (Oui, les bibliothèques universitaires sont ouvertes à toutes les personnes en fait!)

Canada Droit d'auteur Universités

Étude sur l’anxiété face au droit d’auteur (limite: 11 août 2023)

Si vous travaillez dans une Université au Canada, peut importe votre statut, je vous invite à participer à une étude bilingue sur l’anxiété face au droit d’auteur, pilotée par Amanda Wakaruk, bibliothécaire chargée des droits d’auteur et des communications savantes à l’Université d’Alberta. D’ailleurs, je vous invite à suivre son excellent carnet https://copyrightliteracy.org/

Voici les informations et liens pertinents:

Cher/Chère collègue :

Nous vous invitons à considérer de participer à l’étude sur l’anxiété face au droit d’auteur dans le secteur de l’enseignement supérieur au Canada.

L’étude cherche des participants qui travaillent dans des établissements d’enseignement supérieur au Canada, que leurs responsabilités principales soient liées ou non au droit d’auteur.  Si vous vous portez bénévole pour participer à cette étude, vous serez demandé de remplir un questionnaire en ligne qui ne devrait pas prendre plus de 10 minutes. L’enquête se termine le 11 août 2023.

L’enquête inclut des questions quant à l’application du droit d’auteur au travail. Vous pouvez vous retirer de l’étude à tout moment en fermant le formulaire avant de soumettre vos réponses. Vos coordonnées personnelles ne vous seront demandées que si vous souhaitez participer à un entretien avec un groupe de discussion. C’est à noter que ces discussions se dérouleront en anglais. 

Si vous choisissez de participer à cette étude, veuillez cliquer sur le lien ci-dessous pour accéder à l’enquête en ligne: https://forms.gle/SYjeEvL68fQ74Bs47 

N’hésitez pas à partager cette invitation avec vos réseaux et pour respecter la confidentialité, demandez-leur de contacter la coordonnatrice de l’étude au Canada, Amanda Wakaruk, pour toutes questions (et non vous).

La chercheuse principale et la coordonnatrice de l’étude au Canada est Amanda Wakaruk, bibliothécaire chargée des droits d’auteur et des communications savantes, amanda.wakaruk@ualberta.ca. Le plan de cette étude a été approuvé par le comité d’éthique de la recherche (Research Ethics Board) de l’Université de l’Alberta. Notez que cette recherche est menée en collaboration avec City, University of London et University of Oxford et que les données seront comparées aux résultats d’une étude parallèle menée au Royaume-Uni. Vous trouverez plus d’informations sur les objectifs du projet sur le site web copyrightliteracy.org.

Source: https://copyrightliteracy.org/research/copyright-anxiety-study/
Canada États-Unis Internet

Le Canada, pirate de la propriété intellectuelle

Nos fabuleux voisins au sud de la frontière blâment le Canada pour des mesures inadéquates en matière de protection de la propriété intellectuelle. C’est ce que l’on peut déduire de la lecture du plus récent rapport de leur représentant au commerce (Office of the United States Trade Representative, relevant directement du Président), intitulé Special 301 Report.

Je note que une nette amélioration de la position du Canada, qui fut longtemps sur la « priority watchlist » des USA. Maintenant, nous figurons simplement sur la « watchlist » grâce, je crois, à la mise en oeuvre du traité de libre échange.

Voici ce que tit le rapport à la page 67:

Canada remains on the Watch List in 2022. Canada made significant progress in intellectual property (IP) protection and enforcement with the implementation of important IP provisions in the United States-Mexico-Canada Agreement (USMCA), particularly in areas where there have been long-standing concerns, including with full national treatment for copyright protections, transparency and due process with respect to new geographical indications (GIs), and more expansive trade secret protection, including criminal penalties for willful misappropriation. The United States continues to monitor Canada’s outstanding USMCA commitments with transition periods, including on the Brussels Satellites Convention, copyright term, and patent term extensions for unreasonable patent office delays. Right holders also report that Canadian courts have established meaningful penalties against circumvention devices and services, but piracy through these means persists. In 2019, Canada made positive reforms to the copyright Board related to tariff-setting procedures for the use of copyrighted works. Despite this progress, various challenges to adequate and effective protection of IP rights in Canada remain. Significant concerns regarding Canada’s IP environment include poor enforcement with respect to counterfeit or pirated goods at the border and within Canada, high levels of online piracy, and inadequate transparency and due process regarding GIs protected through free trade agreements. In particular, reports of enforcement levels suggest that Canadian authorities have yet to take full advantage of expanded ex officio powers. Canada’s system to provide for patent term restoration for delays in obtaining marketing approval is limited in duration, eligibility, and scope of protection. The United States remains deeply troubled by the ambiguous education-related exception added to the copyright law in 2012, which reportedly has significantly damaged the market for educational publishers and authors.

Source: Special 301 Report. Office of the United States Trade Representative, 2022, p. 67
Canada CultureLibre.ca

Lectures pour la séance #3 (23 janvier 2023)

Obligatoires

#Web #Droit => lire du début et arrêter au paragraphe 60 inclusivement, le reste ne sera pas matière à examen <= CCH Canadienne Ltée c. Barreau du Haut-Canada, 2004 CSC 13 (CanLII), [2004] 1 RCS 339, <https://canlii.ca/t/1glnw>, consulté le 2023-01-17

#Web #Droit => seulement les paragraphes 57 à 81 inclusivement seront matière à examen <= Druide Informatique inc. c. Éditions Québec Amérique inc., 2020 QCCA 1197 (CanLII), <https://canlii.ca/t/j9pww>, consulté le 2023-01-17

(Rappel) Capsule pour le TP1: Fils RSS et consignes pour le TP1 (À remettre mercredi le 29 janvier 2023 avant minuit par courriel) https://www.culturelibre.ca/2021/01/19/fils-rss-consignes-pour-le-tp1/

CAPSULE: Les exceptions au droit d’auteur https://www.culturelibre.ca/2021/01/20/le-droit-dauteur-contre-attaque/

CAPSULE 3: Le retour de la licence https://www.culturelibre.ca/2021/01/20/le-droit-dauteur-contre-attaque/

Vrai/Faux #1 pour le prochain Quizz https://www.culturelibre.ca/2021/01/18/vrai-ou-faux-sur-le-droit-dauteur/

Lectures pour cette séance https://www.culturelibre.ca/2023/01/17/lectures-pour-la-seance-3-23-janvier-2023/

Lectures complémentaires

#Web #Droit Seggie c. Roofdog Games Inc., 2015 QCCS 6462 (CanLII), <https://canlii.ca/t/gnck1>, consulté le 2021-01-18

#Web #Droit Préfontaine, Sophie, La protection des droits d’auteur en illustration : l’affaire de toutes et tous !, Montréal : Canada 2022 https://www.illustrationquebec.com/media/news/posts/iq_fr_droitsdauteur_hQtp2gt.pdf

#Web #Tech Bretrand, Anne et al., La littéracie numérique en six micro-bouchées, Conférence des collectifs et des centres d’artistes autogérés, Montréal : Canada, 2020 http://www.arca.art/fr/files/LITTERATIE-web-FINAL.pdf

#Web #Droit Lexique des termes usuels des contrats d’édition et de reddition de comptes, UNEQ et ANEL, Montréal : Canada, 2017 (20p.) https://www.uneq.qc.ca/wp-content/uploads/2017/04/Lexique-ANEL-UNEQ-2017.pdf

#Web #Droit Regroupement des artistes en arts visuels (RAAV), Contrats types : https://www.raav.org/contrats-types-du-raav

#Web #Droit Fête nationale du Québec, Contrats types : http://fetenationale.info/outils/artistes/

#Web #Droit Les Différents Types De Contrats Dans L’industrie De La Musique, CJAM, Montréal : Canada, 2016 http://cjam.info/fr/les-differents-types-de-contrats-dans-lindustrie-de-la-musique/

#Web #Droit Le contrat de travail et le droit d’auteur, CJAM, 2016, http://cjam.info/fr/le-contrat-de-travail-et-le-droit-dauteur/

#Web #Droit Contrat type en illustration, Illustration Québec https://www.illustrationquebec.com/fr/outils/contrats/

Canada Francophonie Universités

Le futur de la science en français au Canada

L’ACFAS, une association savante du pays (de laquelle je suis membre), propose un accès au mémoire, par le truchement de son site Internet, soumis au Comité permanent de la science et de la recherche Chambre des communes du Canada.

Le document de 7 pages, intitulé Pour soutenir la publication
savante en français au Canada, propose 8 solutions concrètes afin de faire rayonner la langue Molière.

À cela, j’ajoute que l’UNESCO propose une nouvelle trousse d’outils pour la science ouverte, mais uniquement en anglais… pour le moment. J’espère que cela s’avère une situation temporaire!

Canada Droit d'auteur

Vie + 70 ans : prolongation de la durée du droit d’auteur au Canada

Qu’on le sache et qu’on se le dise: le terme ou la durée du droit d’auteur au Canada est passé, ce 30 décembre 2022 dernier de 50 ans à 70 ans. Une augmentation de 20 ans, qui suit une demande expresse du Gouvernement des États-Unis, tel qu’édicté dans le traité de libre échange entre nos deux voisins du Sud Canada-É.-U.-Mexique.

Ce changement s’est opéré par décret, en vertu de la Loi nº 1 d’exécution du budget de 2022 en date du 17 novembre 2022. Les détails sont consignées dans le tableau ici-bas.

Je vous invite à lire la réaction de Marie Martel, professeure à l’École de bibliothéconomie et des sciences de l’information de l’Université de Montréal, ainsi que celle de l’Association des bibliothèques de recherche du Canada.

  Numéro C.P. Date Chapitre Projet de loi
  2022-1219 2022-11-17 10 2022
Loi Loi nº 1 d’exécution du budget de 2022
Sujet Décret fixant au 30 décembre 2022 la date d’entrée en vigueur de la section 16 de la partie 5 de la Loi no 1 d’exécution du budget de 2022
Précis Décret fixant au 30 décembre 2022 la date d’ENTRÉE EN VIGUEUR de la section 16 de la partie 5 de la LOI N°1 D’EXÉCUTION DU BUDGET DE 2022 afin de prolonger la durée du droit d’auteur qui s’applique dans certains cas de la 50e année à la 70e année suivant le décès de l’auteur.
Enregistrement Enregistrement  : TR/ 2022-0058 Date de publication : 2022-12-07
Pièces jointes Pièce jointe