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Bibliothécaire Canada Créateur Enseignant Revendication Utilisation équitable

Utilisation équitable: lettre au ministre

La Clinique d’intérêt public et de politique d’Internet du Canada Samuelson-Glushko (CIPPIC) diffuse une lettre collective à l’attention du Ministre Canadien du Patrimoine, James Moore, (fr, pdf, 3p) concernant une meilleure articulation de l’utilisation équitable dans la Loi sur le droit d’auteur.

La lettre est signée par des organismes représentant des créateurs, des diffuseurs ainsi que des groupes des consommateurs, dont l’Association pour l’avancement des sciences et des techniques de la documentation (ASTED) et la Canadian Library Association (respectivement les deux associations nationales du milieu des bibliothèques au Canada, l’une francophone, l’autre anglophone). Le rédacteur en chef de CultureLibre.ca, Olivier Charbonneau, est le trésorier de l’ASTED et préside son Comité sur le droit d’auteur.

Selon la lettre adressée au ministre, voici le sommaire de la position de cette communauté:

Nous faisons appel au gouvernement canadien pour modifier la Loi sur le droit d’auteur pour clarifier ceci :

1. toute utilisation peut être qualifiée pour la défense à condition qu’elle soit juste, et
2. les catégories énumérées d’utilisations ne sont que des exemples qui illustrent des utilisations qui peuvent potentiellement être considérées équitables, plutôt que des catégories exclusives d’utilisations équitables.

Trois vérités appuient la sagesse de cet amendement :

1. Un concept flexible de l’utilisation équitable favorise les objectifs politiques de la Loi sur le droit d’auteur dans un âge numérique.
2. Un concept flexible de l’utilisation équitable favorise les valeurs canadiennes.
3. Un concept flexible de l’utilisation équitable est compatible avec les engagements internationaux du Canada ainsi qu’aux politiques des partenaires commerciaux importants du Canada.

Le changement que nous cherchons est simple et équitable: si une utilisation est équitable alors elle devrait être légale. Après tout, ce qui est juste est juste.

Accédez à la lettre envoyée au ministre afin de lire l’articulation de la position.

Contenu culturel Créateur Québec Revue et journaux

Nouveaux sites culturels québécois

Depuis quelques semaines, nous avons eu vent de deux sites qui proposent des nouvelles et analyses de la scène culturelle québécoise, légèrement en marge des sentiers battus.

En premier lieu, soulignons le site collaboratif KA Libre Québec, qui met en scène des textes de créateurs, critiques et bien d’autres.

Aussi, mentionnons CultureWeb.ca qui propose un site «alpha» (préliminaire, en construction). Cette mouture regorge de concours et autres promotions.

Ces deux sites sont naissant, nous leur souhaitons beaucoup de succès et surtout longévité !

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L'UNEQ sur le droit d'auteur

L’Union des écrivaines et des écrivains québécois (l’UNEQ) livre, dans son bulletin d’information l’Unique, une critique sévère des revendications du milieu institutionnel. Le fichier PDF est disponible directement à partir du site de l’UNEQ (le fichier est diffusé librement, mais les fonctions de copier-coller sont désactivées).

Stanley Péan (en page 2) propose en annecdote, une conversation avec un musicien concernant l’accès gratuit des oeuvres dans Internet, particulièrement la musique, comme moyen de diminuer la force des maisons commerciales de diffusion. Voici la réaction du président de l’UNEQ à ce commentaire d’un musicien technophile :

Évidemment, en héritier de Beaumarchais, de Mirabeau et des autres champions de la lutte pour la reconnaissance de la propriété littéraire, j’ai protesté contre la perspective de l’élargissement de cette situation aux autres disciplines artistiques, qui serait catastrophique pour les créatrices et les créateurs de ces domaines où la représentation n’est pas la finalité de l’oeuvre. Tout corporatisme mis à part, je ne suis pas prêt àrenoncer à cet idéal que nous ont légué les Lumières en stipulant que : «la plus sacrée, la plus légitime, la plus innattaquable, et […] la plus personnelle de toutes les propriétés, est l’ouvrage fruit de la pensée d’un écrivain; c’est une propriété d’un genre tout différent des autres propriétés» (dixit Le Chapelier, dans son rapport sur la proposition de loi de Mirabeau, en 1791).

Par ailleurs Danièle Simpson et Sylvain Campeau critiquent sévèrement les revendications des institutions du patrimoine et de l’enseignement (en page1, 3 et 16). Selon eux, la «gratuité» recherchée par les institutions publiques va porter un préjudice sérieux aux créateurs.

Comme nous l’avons souligné dans un billet précédent, il y a une distinction fondamentale entre l’accès gratuit et l’accès empreint d’une liberté. Nous sommes contre, tout comme eux, d’un accès gratuit pour les institutions. Par contre, la liberté dans l’accès aux oeuvres doit être assurée.

En effet, le droit d’auteur est essentiellement un monopole garantit par l’état, donné à un agent privé pour opérer un commerce d’oeuvres littéraires, musicales, artistiques et dramatiques – donc la culture.

Si ce monopole commercial est absolu, il s’en suit une relation inéquitable avec l’utilisateur du contenu protégé – un rapport de force indu renforcé par une loi.

C’est pourquoi un régime flexible et balisé d’utilisation équitable (en exception au droit d’auteur) est essentiel, nécessaire et absolument requis dans le droit d’auteur, surtout si de nouvelles catégories de droits sont intruduits dans la Loi sur le droit d’auteur au Canada pour incorporer le numérique.

En effet, cette guarantie du droit à l’utilisation équitable, confirmée par la Cour suprême du Canada, se trouve à être la contrepartie du monopole conféré au titulaire du droit d’auteur par la loi.

Il s’agit d’une conséquence naturelle afin de rétablir le rapport de force entre le titulaire et l’utilisteur de l’oeuvre, au profit de la liberté d’expression et de l’accès au savoir. Nous sommes prêts à payer, mais pas dans un marché où reigne un monopole absolu.

Nous sommes contre la gratuité, mais absolument pour la culture libre !

Contenu culturel Créateur Montréal

48 heures de la BD à Montréal! (7-8 novembre 2009)

48 heures de la bande dessinée de Montréal À ne pas manquer la fin de semaine prochaine, les 48 heures de la bande dessinée de Montréal, en collaboration avec le Goethe-Institut Montréal et CHOQ.FM.

L’évémenent s’inscrit en deux vollets, l’un public (dimanche le 8 novembre) et l’autre artistique (le samedi 7 novembre). Selon l’organisme culturel allemand, samedi, sous:

l’initiative de l’association ARTfaBULLE, 15 auteurs de bande-dessinée d’ici et d’ailleurs vont se réunir au Goethe-Institut Montréal le 7 novembre 2009 pour créer, ensemble et en un temps record, un journal dessiné. Ils devront sur un thème qui leur sera dévoilé la veille au soir, composer en texte et en images les différentes rubriques d’un journal. Par son aspect à la fois contraignant et convivial, ce défi leur permettra de stimuler leur créativité et leur inspiration tout en mettant en commun leurs talents personnels. L’avancement du journal sera documenté en direct toute la journée sur les ondes de la radio CHOQ.FM et sur le site Internet www.48hBDmontreal.com. Le journal sera ensuite imprimé et diffusé à grande échelle au Québec.

Ensuite, dimanche le 8 novembre, le public est invité à une projection de films d’animation dès 16h au Goethe-Institut Montréal (418, rue Sherbrooke Est) et au lancement officiel de « Caméléon » en présence de Birgit Weyhe. Les oeuvres de l’artiste seront également exposées au Goethe-Institut Montréal tout au long de la fin de semaine.

L’entrée est bien sûr libre et gratuite. Voir aussi la page Facebook des 48h de la BD de Montréal.

Canada Commerce et Compagnies Contenu culturel Créateur Revendication Ridicule

Crier au loup et en rire

L’émission télévisuelle satirique Canadienne «This hour has 22 minutes» (Cette heure a 22 minutes) a diffusé un clip satirique sur la réforme du droit d’auteur sur les ondes de la Canadian Broadcasting Corporation (CBC), diffuseur national public. Cette vidéo placée dans YouTube par le chercheur Michael Geist illustre avec brillo le paradoxe des revendications du secteur de la musique:

Accès libre Conférence Créateur États-Unis Films

Conférence sur la vidéo libre

Les 19 et 20 juin avait lieu la Open Video Conference à la ville de New York.

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Selon le site de l’événement,

As internet video matures, we face a crossroads: will technology and public policy support a more participatory culture—one that encourages and enables free expression and broader cultural engagement? Or will online video become a glorified TV-on-demand service, a central part of a permissions-based culture? Web video holds tremendous potential, but limits on broadband, playback technology, and fair use threaten to undermine the ability of individuals to engage in dialogues in and around this new media ecosystem.
Open Video is a broad-based movement of video creators, technologists, academics, filmmakers, entrepreneurs, activists, remixers, and many others. When most folks think of “open,” they think of open source and open codecs. They’re right—but there’s much more to Open Video. Open Video is the growing movement for transparency, interoperability, and further decentralization in online video. These qualities provide more fertile ground for independent producers, bottom-up innovation, and greater protection for free speech online.

YouTube and other online video applications are rightly celebrated for empowering end-users; however, online video lacks some of the essential qualities that make text and images on the web such powerful tools for free speech and technical innovation. Email, blogs, and other staples of the open web rely on ubiquitous and interoperable technologies that have low barriers to entry; they are massively decentralized and resistant to censorship or regulation. Video, meanwhile, relies on centralized distribution and proprietary technologies which can threaten cultural discourse and innovation.

Open Video is about the legal and social norms surrounding online video. It’s the ability to attach the license of your choice to videos you publish. It’s about media consolidation, aggregation, and decentralization. It’s about fair use. In short, it’s about a lot of things, and that’s why this conference is going to be so exciting!

Merci à Frédéric Dubois pour le tuyau!

Appel de communication Créateur Films Montréal

Appel de courts-métrages

Un appel de courts-métrages est lancé pour la 3e édition du Festival du MicroCinéma de Lanaudière. Selon la missive,

Cette année, du 30 août au 1er septembre, aura lieu la troisième édition du Festival du MicroCinéma de Lanaudière (FMCL) au Théâtre du Vieux-Terrebonne [rive-nord de Montréal]. Une des soirées du festival, soit le 1er septembre, sera entièrement consacrée à la célébration du court-métrage. Nous sommes donc à la recherche de films de tous genres afin de dresser un portrait des productions québécoises, en microcinéma, de l’année 2008-2009! Les Kinos, les projets scolaires et les projets personnels sont admissibles !

Lire les critères d’admissibilité. a date limite pour envoyer votre vidéo est le 1er août 2009.