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Commerce et Compagnies Conférence Internet OCDE

Le futur de l’économie d’internet

La réunion ministérielle de l’OCDE sur le futur de l’économie d’internet s’est déroulé à Séoul les 17 et 18 juin 2008 et il est maintenant possible de télécharger les documents issus de cette rencontre. Voir le site www.oecd.org/futurInternet.

Entre autres documents, la Déclaration de Séoul sur le futur de l’économie Internet (PDF, fr, 13p) est particulièrement intéressante. Voici quelques bribes :

NOUS AFFIRMONS notre désir commun de promouvoir l’économie Internet et de stimuler une croissance économique et une prospérité durables par des environnements politiques et réglementaires qui favorisent l’innovation, l’investissement et la concurrence dans le secteur des technologies de l’information et des communications (TIC). Nous travaillerons avec le secteur privé, la société civile et la communauté de l’Internet pour sécuriser les réseaux de TIC sur lesquels repose l’économie Internet ainsi que pour prendre des mesures destinées à protéger les utilisateurs de l’économie Internet, notamment assurer la coopération trans-frontière nécessaire.

NOUS SOMMES DÉTERMINÉS à oeuvrer ensemble pour promouvoir un accès ubiquitaire aux réseaux et services des TIC permettant une large participation à l’économie Internet. La poursuite de l’expansion de l’économie Internet confortera la libre circulation de l’information, la liberté d’expression et la protection des libertés individuelles, composantes vitales d’une société démocratique et de la diversité culturelle. Nous nous attacherons également à utiliser les outils de l’économie Internet pour faire face à des défis mondiaux comme le changement climatique. Dans notre action, nous reconnaissons le fondement significatif qu’a constitué la Conférence ministérielle de l’OCDE de 1998 sur le commerce électronique pour l’économie Internet naissante et prenons note résultats des Sommet mondiaux sur la société de l’information (SMSI) de 2003 et 2005.

NOUS PARTAGEONS une vision dans laquelle l’économie Internet, qui couvre tout l’éventail de nos activités économiques, sociales et culturelles rendues possibles par l’Internet et par les technologies de l’information et des communications (TIC), ren-forcera notre capacité à améliorer la qualité de la vie de tous nos citoyens […]

NOUS CONVENONS que les défis qu’il nous faut relever sont, par un dosage judicieux de lois, de politiques, d’autorégulation et de renforcement des droits des consommateurs […]

NOUS DÉCLARONS que pour contribuer au développement de l’économie Internet nous :
a) Faciliterons la convergence des réseaux, appareils, applications et services numériques […]
b) Encouragerons la créativité dans le développement, l’utilisation et l’application de l’Internet […]
c) Renforcerons la confiance et la sécurité […]
d) Veillerons à ce que l’économie Internet soit véritablement mondiale […]

NOUS NOUS FÉLICITONS du rapport de l’OCDE sur les politiques pour Préparer le futur de l’économie Internet, RECONNAISSONS son importance et RECOMMANDONS sa prise en compte par les pays membres de l’OCDE et les économies non membres dans l’élaboration de leurs politiques de soutien de l’économie Internet.

NOUS NOUS ENGAGEONS à travailler en concertation avec tous les acteurs en vue de mettre en oeuvre et de revoir s’il y a lieu, la compréhension commune à laquelle nous sommes parvenus avec la présente Déclaration, de manière à lui conserver sa pertinence face aux opportunités et enjeux futurs auxquels seront confrontées nos économies et sociétés.

NOUS INVITONS l’OCDE à promouvoir les objectifs énoncés dans la présente Déclaration, dans le cadre d’une coopération multipartite […]

En plus de la Déclaration de Séoul sur le futur de l’économie Internet (pdf, fr, 13p), il est possible d’accéder à la brochure de la conférence (PDF, fr, 2p), au résumé du Président (PDF, fr, 10p) ainsi qu’au rapport Préparer le futur de l’économie Internet (PDF, fr, 47p) et ses annexes (PDF, fr, 94p).

Également, ne manquez pas les conférences de cette rencontre de l’OCDE, disponibles sur le site YouTube : www.youtube.com/futureinternet.

Commerce et Compagnies Conférence Internet OCDE

Le futur de l’économie internet

C’est sous le thème Le futur de l’économie internet que l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE ou OECD en anglais) invite les ministres concernés de ses pays membres à une conférence les 17 et 18 juin 2008 à Séoul en Corée du sud. Le site de la conférence indique que les internautes pourront participer à ou visionner certaines présentation.

Il faut noter le travail du OECD Working Party on the Information Economy en ce qui concerne le Work Plan on Digital Broadband Content. Ce site propose une multitude re rapports et analyses pertinentes.

Par ailleurs, il est possible de s’abonner aux nouvelles de l’OCDE dans le domaine des politiques de l’information et des communications.

Accès libre Art contemporain Conférence Montréal

Biennale de Montréal 2009 sous le thème de la culture libre

Biennale de Montréal Rencontre incontournable du monde artistique de la métropole québécoise, la Biennale de Montréal annonce son thème pour son édition 2009 : Culture Libre. Selon son site :

Tout comme le mouvement Source libre a été au cœur des développements technologiques dans le monde des logiciels, les mouvements Creative Commons et Open Source Culture vont, dans les années à venir, révolutionner la culture elle-même. Coïncidant avec le sommet de ce mouvement, La Biennale de Montréal 2009, « Culture libre », se veut le point de mire international des expositions, participations et débats de ce mouvement planétaire sur la culture de l’innovation lorsqu’elle débutera en mai 2009.

La Biennale de Montréal 2009 constituera ainsi la première biennale mondiale « source libre » et réunira arts visuels, design, architecture, théâtre et musique pour engager le public dans ce processus de création qu’est la culture source libre. La Biennale de Montréal 2009 sera à la fois exploration et engagement dans le processus généré par le mouvement de culture libre tant par divers projets ouverts à la participation du grand public qu’à la réalisation de projets parmi les plus avant-gardistes qu’ait produits ce mouvement.

Il va sans dire que nous applaudissons ce judicieux choix. Le commissaire Scott Burnham et son équipe auront donc l’honneur de tirer profit de se thème audacieux – à suivre…

Conférence Droit d'auteur IFLA Livre et édition UNESCO

Amsterdam, Capitale mondiale du livre 2008-2009

– Saviez-vous qu’Amsterdam sera la Capitale mondiale du livre dès la semaine prochaine ?
– Ah, c’est un secret bien gardé !
L’échange, bien arrosé grâce au zèle des agents de bord de KLM Dutch Airways, semble débuter notre périple au pays de la tulipe sous un plis incertain. Notre voisin de cabine, un touriste d’Ottawa, étant plus aguerri des aboutissements des équipes canadiennes de Hockey, notre conversation a vite évolué vers des propos plus sportifs.

[Amsterdam World Book Capital] En plus de marquer le 3e anniversaire d’existence de CultureLibre.ca (déjà!), ce 23 avril 2008, Journée mondiale du livre et du droit d’auteur, sera le début d’un an de festivités livresques à Amsterdam. De plus, un symposium à propos du droit d’auteur aura lieu les 21 et 22 avril prochain à la bibliothèque centrale d’Amsterdam et constitue la motivation principale de notre voyage.

Grâce à l’appui financier des bibliothèques de l’Université Concordia, l’employeur régulier de notre rédacteur-en-chef Olivier Charbonneau, nous aurons l’immense plaisir de vous proposer un récit épistolaire dans cette capitale du livre en devenir et plus précisément à propos du symposium.

La capitale de la Hollande reçoit le titre de l’UNESCO de Capitale mondiale du livre, dont Montréal a su tenir les couleurs pour l’année 2005, suivi de Turin en 2006 et Bogota en 2007.

Mais comme il se doit de célébrer la chose, le livre, nous sommes venus bien accompagné. À l’occurrence, nous partageons notre voyage avec Guillaume Vigneault et Dany Laferrière, non pas en chair et en os, mais bien en pulpe et en encre. Le premier est un cadeau de Noël un peu délaissé et le second est un coup de coeur décroché d’un libraire à la toute dernière minute avant notre départ.

Je suis un auteur japonais, Dany Laferrière, Boréal Édition N’en déplaise au jeune fils du célèbre poète québécois, nous avons débuté par Je suis un écrivain japonais de Laferrière. Un oeuvre solide, pleine d’intelligence et de légèreté. Un vrai petit bijou, surtout pour un esprit sous l’effet du décalage horaire et de nostalgie déjà après quelques jours.

Nous vous reviendrons dans les prochains jours avec des notes et commentaires à propos du Symposium sur le droit d’auteur qui débute demain…

Canada Conférence Contenu culturel Créateur

Non-Conférence dont vous êtes le héros

Les 29 et 30 avril prochain se tiendra une conférence à Toronto sur les sujets du droit d’auteur et d’internet, au profit des artistes.

Il s’agit d’un CopyCamp, une sorte d’anti-conférence où tous et chacun sont appelés à contribuer du contenu. Le titre cette année : « An unconference for artists about the Internet and the challenge to copyright » (traduction libre: une anti-conférence pour les artistes à propos d’internet et les défis pour le droit d’auteur).

Commerce et Compagnies Conférence Livre et édition Québec

Conférence de Copibec

La Section de l’est du Canada de la Special Library Association (SLA) nous invite à la conférence suivante :

Qui est Copibec? Quelles sont les licences de Copibec? Quelles en sont les couvertures? À quel degré, mes activités sont-elles touchées par Copibec? Quelles ententes a conclues Copibec et avec qui?

Pour connaître la réponse à ces questions, la Section de l’est du Canada de la Special Libraries Association (SLA) vous invite à la conférence :

LICENSES DE COPIBEC

Présentée par Me Frédérique Couette, Conseillère juridique, Copibec et Madame Julie Goyette, Stagiaire en droit, Service des licences, Copibec

Date : Mardi, 18 mars 2008

Heure : 17 h 30 Inscription et réseautage ; 18 h 00 Buffet ; 18 h 30 à 19 h 45 Conférence* de Me Couette et madameGoyette et période de questions
Lieu : Thomson House – Ballroom (3e étage), 3650 rue McTavish, Montréal (Métro Peel)

Prix : 10$ Membres/20 $ Non membres /5$ Étudiants. Paiement (par chèque de préférence ou montant exact) à l’inscription (Afin de récupérer les frais, une facture sera envoyée à toute personne qui aura réservé mais qui ne se sera pas présentée à la réception.) La conférence est présentée en français. Les questions peuvent être posées en anglais.

Réservation : Andréa Harland : Andrea.harland@concordia.ca

Réserver aussitôt que possible ou avant le 8 mars 2008

Bibliothécaire Conférence Francophonie

Invitation: premier congrès AIFBD

Voici un message de l’Association internationale francophone des bibliothécaires et documentalistes (AIFBD) concernant son premier congrès à Montréal :

Vous êtes cordialement invités à participer au congrès mondial de l’Association internationale francophone des bibliothécaires et documentalistes, en satellite de l’IFLA, à Montréal du 3 au 6 août 2008. Le programme et les informations pour s’inscrire sont maintenant disponibles sur le site www.aifbd.org/congres.

[…] Sous le thème «Francophonies et bibliothèques : innovations, changements et réseautage», un programme riche et diversifié attend les congressistes. Des communications de francophones et de francophiles en provenance de plus de quinze pays. Et pour faire le lien avec le congrès de l’IFLA, une croisière en bateau jusqu’à Québec ! Ne manquez pas çà !
Date limite pour le tarif d’inscription réduit: 1er avril 2008 !

Accès à l'information Citoyen Conférence Gouvernements Internet Québec

Société de l’information au gouvernement du Québec

Henri-François Gautrin, député de Verdun, adjoint parlementaire du premier ministre et président du Groupe de réflexion sur la société de l'informationLe 11 février dernier, le Centre de recherche en droit public recevait M. Henri-François Gautrin, député de Verdun, adjoint parlementaire du premier ministre et président du Groupe de réflexion sur la société de l’information, au Salon des professeurs de la Faculté de droit de l’Université de Montréal (voir l’annonce dans CultureLibre.ca).

Ancien professeur à l’UdeM et même membre fondateur de leur syndicat, M. Gautrin présentait les travaux du Groupe de réflexion sur la société de l’information, dont il est président. Selon les organisateurs, la présentation sera éventuellement disponible en baladodiffusion grâce au site ITUNES University. Voici les notes prises par le rédacteur-en-chef de CultureLibre.ca :

Le mandat du Groupe de réflexion sur la société de l’information concerne les questions du gouvernement en-ligne et s’oriente en cinq volets :

1. Démocratie en-ligne ;
2. Gouvernement sans papier ;
3. Réduction de la fracture numérique ;
4. Identification / Identifiant ;
5. Utilisation des technologies de l’information pour améliorer le gouvernement.

Pour chaque point, Mr. Gautrin a présenté les structures mises sur pied ainsi que ses responsabilités. Une période de questions a clôt la conférence.

1. Démocratie en-ligne

Soulignant les efforts de recherche à l’Université Sherbrooke, M. Gautrin a précisé que le vote en-ligne n’est pas à l’étude à cause des déboires dans les élections municipales. Il porte son attention sur les interactions entre le gouvernement et les citoyens, d’un côté, les consultations gouvernementales sur des sujets de politique, et de l’autre, les pétitions directes des citoyens auprès de l’État.

En ce qui concerne les consultations du gouvernement, il en existe plusieurs choix de technologies pour systématiser les questions posées selon si elle est fermée (choix de réponse), semi-fermée (mélange de choix de réponses avec courtes précisions écrites) ou ouverte (plein-texte).

Le droit des citoyens de pétitionner l’Assemblée nationale provient de l’article 21 de la Charte des droits et libertés de la personne, qui se lit :

21. Toute personne a droit d’adresser des pétitions à l’Assemblée nationale pour le redressement de griefs.

Il faut comprendre que la Charte nomme le pouvoir législatif et non l’exécutif.

Dans les deux cas, il appert important de systématiser les processus puis d’assurer un suivi adéquat suite à la clôture de la consultation ou de la pétition. Par ailleurs, la question du droit de participer, surtout en ce qui concerne le poids des contribution des personnes physiques, morales ainsi que les contributions provenant d’autres pays, reste à élucider. Finalement, le gouvernement ne devrait pas se mêler des débats entre les intervenants. Aucun moyens technologiques supportés par le gouvernement ne seront à l’étude.

2. Gouvernement sans papier

M. Gautrin a cité les travaux du Groupe départemental de Recherche sur les Documents Structurés (GRDS), de l’École de bibliothéconomie et des sciences de l’information de l’Université de Montréal, particulièrement les efforts du professeur Yves Marcoux sur le Cadre de référence gouvernemental en gestion intégrée de documents (CRGGID), une méthodologie de mise sur pied de systèmes de gestion intégrée des documents numériques et papier pour le Gouvernement du Québec.

En plus des questions liés à l’échange de documents et la distribution de l’information, des questions de gestion de métadonnées ainsi que la sélection des normes à retenir sont à l’ordre du jour. En plus, il faudra travailler à éduquer l’appareil gouvernemental aux nouvelles méthodes et assurer un changement de mœurs.

3. Réduction de la fracture numérique

Ce point se divise en deux pôles. Premièrement, la fracture numérique s’articule en terme de l’accessibilité à Internet sur l’ensemble du territoire de la province. D’ailleurs, le président du Groupe de réflexion sur la société de l’information a pressé le Gouvernement libéral de Jean Charest d’inclure une mesure de 30 millions de dollars pour appuyer la connectivité dans les section du territoire où la densité de population ne rend pas attrayant le développement d’un réseau à large bande. Il serait question d’étudier les offres de services d’accès à Internet, dont la technologie WiMax pour des populations dispersées.

Puis, la fracture numérique concerne les compétences informationnelles, la culture et la maîtrise de l’information par les citoyens. Le taux d’adoption d’internet a plafonné ces dernières années et il faut s’assurer de déployer des efforts envers les «analphabètes en technologies de l’information» pour favoriser leur pleine participation sociale.

4. Identification / Identifiant

À ce sujet, M. Gautrin a cité les systèmes epass de l’Agence du Revenu du Canada et clicSÉQUR de Revenu Québec pour évoquer la question des identifiants numériques. Quoi que ces exemples s’appliquent aux personnes morales payant des impôts, il serait intéressant de mettre en œuvre une carte multi-services pour le citoyen. Une consultation étendue serait donc nécessaire pour baliser ce projet, un peu comme celle de 1998.

5. Utilisation des technologies de l’information pour améliorer le gouvernement

Deux chantiers sont en cours. En premier lieu, la question du processus d’octroi de contrats gouvernementaux a été évoquée. Les termes de ces contrats sont souvent très rigides. Les besoins établis devraient plus descriptifs afin de favoriser la proposition de solutions innovantes de la part des soumissionnaires.

Ensuite, les questions liés à la «e-agriculture», ou l’emploi des technologies de l’information dans le domaine de la production agricole, furent discutés. Une concertation étroite avec les intervenants de divers domaines, dont notamment le lait, le porc, sont en cours et une intention de poursuivre le efforts au profit d’autres industries sont manifestes.

Synthèse

M. Gautrin précise que son groupe ne détient aucun pouvoir exécutif au sein de l’appareil gouvernemental. Il ne peut que faire des recommandations au Conseil des ministres et de vendre ses idées. Parfois, le Premier Ministre du Québec ou le Ministre des Finances écoute ses propositions.

Canada Commerce et Compagnies Conférence Contenu culturel

Conférence du Conference Board

Le Conference Board of Canada, un groupe de réflexion privé très proche de l’industrie, organise une conférence le lundi 17 et mardi 18 mars 2008 à Ottawa-Gatineau. Suivant le thème « The International Forum on the Creative Economy » l’événement tentera d’exposer les faits saillants de l’économie créative. Selon le site d’information :

With an active domestic market and increasing international exposure, Canadian creators and companies are contributing $43 billion to the economy, or 3.8 per cent of the Gross Domestic Product (GDP). ‘Spin off’ economic contributions to the tourism and service industries as well as to the IT sector are generated and it is easy to see that Canada’s arts and cultural industries contribute to this country’s economy. This industry also provides much social value—as recognized in UNESCO’s Convention on the Protection and Promotion of the Diversity of Cultural Expressions—by engaging citizens in sharing diverse forms of cultural expressions.

The International Forum on the Creative Economy will bring together approximately 200 national and international thinkers, leading economists and business leaders to discuss evidence on the current and future economic forces and trends impacting the innovation, creative, and knowledge-based economies.