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Logiciel à code source libre

Vivement les documents ouverts !

Voici deux nouvelles d’importance pour la norme ISO26300, nommée aussi « Open Document Format (ODF) » :

Premièrement, une pétition numérique existe pour contrer la norme rivale de Microsoft d’obtenir l’assentiment de l’ISO. Pour en savoir plus, visitez le lien de la pétition (en anglais).

Ensuite, l’Internet Society de la Hollande et de la Belgique annoncent le lancement de la OpenDoc Society. (site en anglais uniquement) Selon le communiqué :

A new member-based organisation, OpenDoc Society, will try to bring a global community of users, technologists, and decision makers together around Open Document Format (ODF). The OpenDoc Society will be trying to build a community around the Open Document Format (ISO 26300:2006) and related document standards as key technologies for our society and the Internet in a pre-competitive way.

Open Document Format (ODF) is an OASIS/ISO-standardized, vendor neutral file format that enables cross-platform collaboration between people and many different types of applications – from Office suites to server software. Having such a standard will re-establish full ownership of documents to users, guaranteeing unhindered access to content now and in the future. At the same time, it will contribute to interoperability and innovation across platforms and applications. This will help people work more efficiently and take away the dependency on specific software companies and versions of software for having access to one’s own content.

It is not about converting people to use specific software. It promotes all ODF-based technology alike: may the best offering in any given situation win. This pragmatic and positive approach is what makes the OpenDoc Society unique. A growing number of governments, including the Dutch, Belgian, South-African and Danish governments, is moving away from the proprietary formats such as .doc, .wpd and .xls and converting to ODF.

D’ailleurs, tous et chacun sont appelés à créer chapitres locaux de cette organisation.

Bibliothécaire Logiciel à code source libre Universités

Le libre pour les apprenti bibliothécaires

Selon un communiqué :

inLibro et la Fondation pour une bibliothèque globale s’associent pour soutenir l’enseignement de la bibliothéconomie et des sciences de l’information.

Montréal, Canada, le 26 octobre 2007 – inLibro et la Fondation pour une bibliothèque globale ont formalisé une association afin d’offrir à la communauté éducationnelle de la bibliothéconomie et des sciences de l’information la possibilité d’introduire gratuitement les systèmes intégrés de gestion de bibliothèque libre (SIGB libre) dans le cursus pratique de leurs étudiants, offrant ainsi de nouvelles opportunités d’apprentissage.

En janvier 2006, inLibro était la première entreprise à offrir ce service de façon aussi généreuse, en permettant à une quarantaine d’étudiants d’avoir chacun leur propre environnement Koha hébergé pour qu’ils puissent perfectionner leur apprentissage pratique des systèmes intégrés de gestion de bibliothèque. « Jusqu’à ce jour, les étudiants en sciences de l’information avaient une expérience très modeste du SIGB. Notre programme éducationnel permet maintenant aux établissements d’ajouter un volet pratique complet à leur enseignement du SIGB, et ce tout à fait gratuitement et sans égard à la quantité requise d’environnements », indique Éric Bégin, président d’inLibro. Jusqu’à maintenant, l’École de bibliothéconomie et des sciences de l’information de l’Université de Montréal ainsi que la « School of Information Studies » de McGill University se sont associés à ce programme.

La Fondation pour une bibliothèque globale fera la promotion de ce service à l’intérieur du programme de l’Observatoire des SIGB libres, dont l’objectif est de fournir une information scientifique sur les SIGB libres. L’utilisation de ce service par le milieu éducationnel permettra de renforcir la position du SIGB libre tout en solidifiant la formation des bibliothécaires. Et puisque le SIGB libre et l’expertise du bibliothécaire sont deux composantes de solutions importantes dans le processus de développement des bibliothèques des pays en voie de développement, ce service aura certainement des retombées positives sur les membres de la Fondation pour une bibliothèque globale. Il existe aujourd’hui des établissements d’enseignement francophones qui offrent la formation de bibliothécaires et de documentalistes en Afrique, en Europe et en Amérique du Nord.

Les institutions d’enseignement qui désirent profiter du programme éducationnel peuvent s’inscrire directement sur le site d’inLibro.

À propos d’inLibro : inLibro offre le service et le support Koha au Canada. Elle mise sur l’innovation et sur un modèle d’affaires qui lui est propre afin d’offrir aux bibliothèques et aux centres de documentation de toutes tailles une solution d’un SIGB complet qui répond autant à leurs besoins qu’à leur budget. inLibro est basé à Montréal, province du Québec, Canada.

À propos de la Fondation pour une bibliothèque globale : La Fondation pour une bibliothèque globale est une ONG localisée à Montréal qui a été créée par des membres du milieu de la bibliothéconomie et des sciences de l’information provenant de l’Afrique, de l’Europe et de l’Amérique du Nord. Sa mission consiste à soutenir les bibliothèques dans les pays en voie de développement, notamment les pays francophones. Les activités privilégiées sont le transfert d’expertise en bibliothéconomie, la favorisation de l’accès libre au contenu éducatif et culturel ainsi que l’insertion des technologies de l’information dans les bibliothèques. Plus d’informations sont disponibles en visitant le site.

À propos de Koha : Koha est le plus ancien des systèmes intégrés de gestion de bibliothèque offert sous licence libre et à code source ouvert. Il est composé des modules Catalogue, Périodiques, Membres, Circulation, OPAC, Acquisition et Paramétrisation.

Afrique Bibliothèque nationale Logiciel à code source libre Numérisation

L’usine à numérisation

La Bibliotheca Alexandrina annonce le lancement de la version 2.0 de Digital Asset Factory (DAF) qui, traduit librement, signifie usine à numérisation. L’application, disponible sous licence GPL (souvent utilisée pour les logiciels à code source libre), permet une gestion consolidée du cycle de gestion de la numérisation des documents. Selon le communiqué lancé dans Internet :

DAF v2.0 can be considered as an all-in-one solution for any digitization system. It provides all the necessary tools required to manage the whole process of a digitization workflow, including its various phases, user management, file movement and archiving. It provides the flexibility to manage multiple simultaneous projects with a diversity of materials such as books, journals, newspapers, manuscripts, unbound materials, audio, video, and slides.

DAF v2.0 allows easy integration of any tool used to perform functions of the workflow, such as the OCR, image processing, etc. It can be integrated with the current tools used at an organization.

Malheureusement, la documentation n’est disponible qu’en anglais.

Bibliothèques IFLA Logiciel à code source libre Rapport et étude

Étude sur les systèmes de bibliothèques libres

La Fondation pour une bibliothèque globale annonce la publication d’une analyse comparative entre Koha et CDS/ISIS, deux systèmes intégrés de gestion de bibliothèques (SIGB), disponibles en logiciel libre. Selon le communiqué :

L’objectif général de cette étude était de fournir une analyse scientifique afin d’évaluer et de positionner les systèmes intégrés de gestion de bibliothèque (SIGB) libres par rapport à un point de référence reconnu par la communauté des pays en développement. Les SIGB libres sélectionnés pour l’analyse étaient Koha et CDS/ISIS en raison de leur popularité dans le milieu.

L’analyse a été effectuée selon une méthodologie objective. Elle a permis d’analyser chacun des outils en fonction de plus de 700 spécifications et a permis de calculer un taux de finalité, aussi appelé maturité, pour chacun des produits. Les résultats de l’étude sont disponibles sur le site de la Fondation pour une bibliothèque globale (http://www.bibliothequeglobale.org) sous la rubrique « SIGB libres ».

D’ailleurs, c’est dans le cadre du pré-congrès de la section Marketing and Management de l’IFLA (association internationale de bibliothèques), qui a traité justement du lien entre les logiciels libres et les bibliothèques.

Accès libre Commerce et Compagnies Conférence Logiciel à code source libre Québec Web 2.0

Colloque sur le logiciel libre

Une invitation est lancée pour participer à un colloque interdisciplinaire intitulé : « Cultures libres, innovations en réseau : Le (logiciel) libre comme phénomène technique et social » qui aura lieu les 17 et 18 septembre 2007 à l’ Université du Québec à Montréal. Par ailleurs, l’échéance pour les propositions est fixée au 1er juin 2007.

Cet événement aura lieu dans le cadre de l’édition 2007 de la Semaine québécoise de l’informatique libre.

Selon l’annonce lancée par courriel :

L’expression « logiciel libre » fait référence à la liberté pour tous d’exécuter, de copier, de distribuer, d’étudier, de modifier et d’améliorer le logiciel. Alors qu’en anglais, l’expression Free Software souffre d’une ambiguïté entre le sens « logiciel libre de droit » et « logiciel gratuit », l’expression Open source apparaît en 1998 pour appuyer notamment les avantages techniques et économiques du maintien du libre accès au code source. Par extension, on parle de contenu libre pour des documents dont le contenu est librement consultable et copiable, voire parfois modifiables par tout le monde, comme Wikipedia. Le libre constitue ainsi un phénomène technique et social.

Sur le plan technique, le développement des logiciels libres se distingue des processus de développement plus « traditionnels » par le rôle de la communauté. Les utilisateurs sont conviés à participer au développement. Les principaux succès de ce paradigme sont bien documentés. Quelles leçons tirer pour des contextes de développement plus traditionnels? En particulier, comment cela pourrait-il s’appliquer aux petits projets? Et dans d’autres contextes comparables au libre en termes d’ouverture ?

Sur le plan social, l’histoire du logiciel libre est associée à une volonté explicite de faire du logiciel un bien commun. Certains groupes militent ainsi pour l’utilisation de logiciels libres, à l’exclusion de tout produit commercial. Quelles processus sociaux, culturels et politiques sont à l’oeuvre dans les communautés de logiciel libre? Dans quelle mesure le projet du logiciel libre rencontre-t-il le projet politique et social de certains mouvements sociaux et groupes communautaires? Quels enjeux de politiques publiques sont soulevés par ces nouvelles initiatives? Quelles sont les conditions permettant l’appropriation du logiciel libre chez les usagers « non-techniciens »?

Les propositions peuvent aborder les thèmes suivants, sans y être limitées :

*Génie logiciel et aspects techniques. Pratiques et difficultés de développement du libre dans les petits projets. Intégration de pratiques du libre dans des équipes de développement traditionnelles. Sécurité
dans le développement et l’utilisation du logiciel libre; aspects techniques de développement du logiciel libre pour les groupes associatifs.

*Les communautés: études des processus de collaboration, études de cas de certaines communautés, la place des femmes dans les communautés de logiciel libre.

*Usages et appropriations du logiciel libre au sein des collectivités locales; des groupes associatifs et communautaires; de l’administration publique; des entreprises. Diffusion du logiciel libre chez les usagers
« non-technicien(e)s ».

*« Extensions » du domaine du libre: Contenu libre, art libre; infrastructures libres, modèles d’affaires plus ouverts, wikipedia, barcamps….

*Logiciel libre et enjeux sociopolitiques : stratégies politiques et institutions fédératives du logiciel libre institutions et stratégies politiques (Free Software Foundation, Open Source Initiative, April, Facil). Politiques publiques et logiciel libre (la loi DADVSI, DRMs, lois sur la propriété intellectuelle).

Pour favoriser l’échange entre les chercheurs et les praticiens lors du colloque, les propositions pourront être soumises sous deux formats : le format « recherche » où les textes appuyant la communication (environ 10 pages) devront être transmis quelques jours avant l’événement et seront publiés sur le site du LabCMO; le format « pratique » qui permettra aux praticiens d’exposer leurs projets, sans obligation de rédiger un texte
long.

Les propositions de communication doivent être envoyées avant le 1 juin 2007 à l’adresse suivante colloque2007@cmo.uqam.ca et doivent inclure le titre ainsi qu’un résumé de la présentation (maximum 250 mots), de même que le nom, l’adresse de courriel du ou des auteurs(es) ainsi qu’une courte biographie déscriptive (environ 100 mots). Le texte complet des intervenants du format « recherche » devra être soumis avant le 1er septembre 2007. Les présentations seront de 20 minutes lors du colloque.

Accès à l'information Citoyen Conférence Diversité culturelle Logiciel à code source libre Québec

La conférence dont vous êtes le héros

Du 18 au 20 mai 2007 à la Société des arts technologiques (Montréal) se tiendra une conférence se tiendra le prochain RoCoCo BarCamp, une conférence sur l’autogestion et la collaboration. Les logiciels libres et communautaires y prennent une grande place.

Comment cela fonctionne-t-il ? Selon le site :

Vous avez certainement entendu parler des Barcamp, ces non-conférences qui prolifèrent depuis deux ans de part le globe. Si ce n’est pas le cas, le wiki des BarCamp (http://barcamp.org) vous en dira plus. L’approche Forum Ouvert a quand a elle été initiée par des organisateurs de conférence qui ont compris la richesse des discussions ouvertes qui avaient trop souvent lieu à la pause café. Ils ont alors imaginé une façon de tirer le meilleur de ces discussions par des techniques organisationnelles novatrices. L’approche Forum ouvert suppose une mise en place collaborative de l’agenda.

Tout le monde est invité à créer sa propre session. Comme le témoigne nos expériences passées, l’efficacité du processus est remarquable. Tous les participants, répartis en session de travail, peuvent alors prendre la parole: plus de séparation entre communicateurs et public. Le RoCoCoCamp sera ainsi une conférence flexible comme une page de wiki pourrait l’être, faite par et pour les personnes qui veulent construire des communautés de valeurs en ligne comme hors ligne. Vous y retrouverez notamment des acteurs des mouvements liés aux technologies et aux cultures libres et participatives.

Nous ne pouvons malheureusement pas y participer car notre équipe sera à Gatineau pour le congrès annuel de la Corporation des bibliothécaires professionnels du Québec.

Logiciel à code source libre Rapport et étude UNESCO

Le libre pour le développement

L’UNESCO annonce la publication d’un recueil de cas (en anglais) qui concenrent l’utilisation de logiciels libres dans le contexte de développement durable.
Référence bibliographique :
Breaking Barriers: The Potential of Free and Open Source Software for Sustainable Human Development – A Compilation of Case Studies from Across the World. Auteur : Nah Soo Hoe.
Bangkok, UNDP-APDIP, Elsevier, 2006. 103 pages
ISBN : 81-312-0631-9