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Bibliothèques Internet

Revues en accès libre francophones

Un courriel récent d’Annick Bernard sur la liste BIBLIODOC présente 3 archives ouvertes pour des périodiques francophones. Voici :

  1. PERSEE : portail de revues scientifiques en sciences humaines et sociales, de Université Lumière Lyon 2 (10 revues + 16 en traitement).
  2. REVUES.ORG : fédération de revues scientifiques en sciences humaines et sociales, de l’Ecole des hautes études en sciences sociales, l’EHESS (50 revues)
  3. ERUDIT : promouvoir et diffuser la recherche universitaire, de l’Université de Montréal (environ 40 revues)

Bien sûr, il ne faut pas oublier les Classiques des sciences sociales, l’équivalent francophone du projet Gutenberg pour des livrels (livres électronioques) en français.

Bibliothèques Canada Droit d'auteur Questions Lecteurs

Avantage des bibliothèques

Voici une distinction entre un commerce et une bibliothèque au sens de la Loi sur le droit d’auteur au Canada.

Avant tout, je dois vous informer que je suis bibliothécaires pas avocat. Tout ce que je dis relève d’opinions personnelles et ne créent pas un lien de conseil (désolé de cet avertissement, je dois faire attention de ne pas porter préjudice aux membres du barreau du Québec…

Or donc, le début. Le prêt effectué par la bibliothèque tombe dans le domaine de l’utilisation équitable. En fait, l’acheteur d’une copie d’un livre ou d’un CD « paye » les droit à l’auteur lors de la première vente. On parle d’épuisement du droit en Europe Continentale ou encore de la doctrine de la première vente pour les pays anglo-saxons. Le livre/CD devient donc un objet normal, que l’on peut prêter, revendre voire même détruire. C’est pour cela que magasins de disques usagers et les bibliothèques existent en toute quiétude – ou presque !

Pour être considéré comme « bibliothèque » au sens de la Loi sur le droit d’auteur, l’institution doit être sans but lucratif. Ensuite, les bibliothèques bénéficient d’exceptions à la LDA – je vous invite à lire les art. 30.1, 03.2 et 30.3 à ce sujet. Ces exceptions ne peuvent être invoquées par les propriétaires des magasins de CD.

Avant de quitter le sujet du droit d’auteur, il existe au Canada une Commission du droit de prêt public, sous l’égide du Conseil des arts du Canada (je crois) qui se charge de distribuer des redevances aux auteurs sur la base de la présence de leurs livres sur les rayons des bibliothèques canadiennes (calculs statistiques sur échantillons). Encore là, l’auteur doit s’inscrire et les bibliothèques n’ont rien à faire (pas de formulaires ou autres déclarations (je crois), cet organe gouvernemental se charge de tout.

Bibliothèques Droit d'auteur États-Unis Internet

Discours en faveur de Google Print

La « présidente » de l’University of Michigan, Mary Sue Coleman, a causé tout un émoi lors de son discours au congrès annuel de la section Professional/Scholarly Publishing Division de l’Association of American Publishers. Cette université est une des cinq qui participe activement au projet Google Print.

Le discours, mis en lumière par le site InfoToday, s’intitule “Google, the Khmer Rouge, and the Public Good” et tente d’opposer le projet Google Print, le rôle de la University of Michigan, le droit d’auteur et les besoins de préservation et d’accès à la connaissance humaine. Êtes-vous surpris d’apprendre que ce discours a causé une grande contreverse lors de la période de questions ?

Bibliothèques États-Unis Internet Musique

iTunes et votre bibliothèque de quartier

Selon un article de PlayList Magazine, certaines bibliothèques publiques aux USA offrent des livrels (livre électioniques) et des collections de musique numérique à leurs usagers grâce à des iPods.

La bibliothèque copie le fichier numérique sur un des iPods disponibles pour le prêt ou sur celui de l’usager. La personne dispose ensuite de 2 semaines pour écouter la musique ou lire le livre.