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Canada CultureLibre.ca Droit d'auteur Réforme

Consultations: ajoutez votre grain de sel!

Comme nous l’avons déjà rapporté, le gouvernement fédéral lance un site nommé droitdauteur.econsultation.ca pour consulter les canadiens sur la réforme du droit d’auteur.

Nous avons déjà commencer à y consigner du contenu, sous le nom d’usager CultureLibre.ca. Cliquez ici pour visionner nos commentaires.

Par ailleurs, tous peuvent se créer un profil afin de répondre aux cinq questions du gouvernement. Elles sont:

Le droit d’auteur et vous
De quelle façon les lois canadiennes sur le droit d’auteur vous touchent-elles? Comment les lois existantes devraient-elles être actualisées?

L’épreuve du temps
Compte tenu des valeurs et des intérêts du Canada, comment devrait-on modifier le droit d’auteur de manière que les changements résistent à l’épreuve du temps?

L’innovation et la créativité
À votre avis, quels genres de changements faudrait-il apporter au droit d’auteur pour favoriser le mieux l’innovation et la créativité au Canada?

La concurrence et l’investissement
À votre avis, quels types de changements faudrait-il apporter au droit d’auteur pour favoriser le mieux la concurrence et l’investissement au Canada?

L’économie numérique
Quels genres de changements conféreraient-ils le mieux au Canada une position de chef de file dans l’économie numérique mondiale?

Vous pouvez créer un compte sur le site droitdauteur.econsultation.ca à partir de la plage de droite du contenu. Ensuite, vous pouvez voter, commenter et répondre aux soumissions des autres membres. Par ailleurs, vous pouvez aussi y consigner vos propres réponses.

Par exemple, nous vous invitons à voir nos réponses, sous le nom d’usager CultureLibre.ca et y indiquer si vous êtes d’accord et peut-être même y répondre.

Par ailleurs, il y aura une consultation publique ce jeudi 30 juillet à Montréal, dès 13h. Vous pouvez réserver une place sur le site des consultations.

Agissez maintenant afin d’avoir une réforme équitable du droit d’auteur !

Canada CultureLibre.ca Droit d'auteur Médiation

Comment fonctionne le droit d'auteur ?

L’auteur de ces lignes est bibliothécaire et n’est pas avocat. Ce texte ne constitue pas un avis juridique et ne crée pas une relation de conseil. Il s’agit d’une réflexion personnelle pour des fins de discussion uniquement.

1. RÉGIME JURIDIQUE DU DROIT D’AUTEUR

1.1. Exploitation de l’œuvre

La Loi sur le droit d’auteur (LDA) est une loi fédérale qui édicte un régime juridique concernant l’exploitation commerciale d’œuvres littéraires, musicales, artistiques ou dramatiques. Le droit d’auteur est donc le droit exclusif de notamment produire, reproduire, d’exécuter (présenter au public) ou, si cela n’est pas déjà le cas, de publier une œuvre protégée. Par ailleurs, d’autres types d’usages sont spécifiquement protégés, comme la traduction ou l’adaptation d’un roman en film, tels que définis par l’article 3 de la LDA. Ainsi, le droit d’auteur crée une série de divers droits associés à une œuvre.

Toutes les œuvres ne sont pas nécessairement protégées. Afin de recevoir la protection de la LDA, une œuvre littéraires, musicales, artistiques ou dramatiques doit être fixée et originales. La fixation impose la consignation de l’œuvre sur un support, comme un fichier informatique ou une cassette audio. L’originalité ne s’analyse pas en fonction de critères esthétiques mais plutôt suppose qu’une œuvre n’est pas qu’une simple copie d’une autre œuvre et découle d’un travail de l’esprit.

Par exemple, les faits, comme une adresse postale ou le titre d’un livre, ne sont pas protégés par le droit d’auteur car ils ne sont pas considérés comme originaux. Par contre, une compilation sélective de faits peut se voir octroyer une protection en vertu de la LDA à cause du travail intellectuel que cela requiert.

Par ailleurs, les idées ne sont pas protégées par le droit d’auteur, uniquement l’expression originale de celles-ci dans une œuvre fixée sur un support. Ainsi, il est possible de résumer un texte protégé ou d’en composer un nouveau en s’inspirant de plusieurs textes protégés. Dans ces cas, les idées contenues dans un texte protégé servent de base à la création d’une nouvelle œuvre. Il ne fait pas oublier que dans ces cas, l’intégrité académique impose que l’on doit citer ses sources.

Une fois que l’œuvre originale est fixée, aucune autre formalité n’est requise pour voir le droit d’auteur apparaitre, quoiqu’il est possible d’enregistrer l’œuvre auprès de la Commission du droit d’auteur. Cet enregistrement ne confère pas plus de droits, il s’agit d’une simple formalité administrative qui peut être utile comme preuve en cas de litige.

Le droit d’auteur subsiste pendant la vie du créateur, puis jusqu’à la fin de la cinquantième année suivant celle de son décès. Si l’œuvre est issue d’une collaboration, le droit d’auteur subsiste pendant la vie du dernier survivant des coauteurs, puis jusqu’à la fin de la cinquantième année suivant celle de son décès. Si, par contre, une corporation détient le premier droit d’auteur ou que le créateur est inconnu, celui-ci expire cinquante ans après la première publication de l’œuvre ou soixante-quinze ans après sa création. Suite au terme du droit d’auteur, l’œuvre est réputée dans le domaine public. À ce moment, tous et chacun peuvent l’exploiter, la copier, la diffuser sans demander permission.

L’article 13 de la LDA précise que le créateur original de l’œuvre détient tous les droits issus du droit d’auteur. Les photos exécutées suite à une commande sont une exception à cette règle, puisque c’est la personne qui les ont commandées qui détient le droit d’auteur, et non le photographe. Une autre exception concerne les œuvres créés par des employés dans le cadre de leur emploi. Dans ce cas, l’employeur détient le droit d’auteur à mois qu’une disposition contractuelle ou une convention collective ne modifie la situation. Mais généralement, le créateur original détient le droit d’auteur.

Le détenteur d’un droit d’auteur peut céder ce droit de diverses façons. L’alinéa 4 du paragraphe 13 de la LDA précise que :

«Le titulaire du droit d’auteur sur une œuvre peut céder ce droit, en totalité ou en partie, d’une façon générale ou avec des restrictions relatives au territoire, au support matériel, au secteur du marché ou à la portée de la cession, pour la durée complète ou partielle de la protection»

Par exemple, un auteur peut octroyer une licence de publication pour imprimer 1000 copies d’un roman en français à un éditeur précis, puis céder à un autre le droit de traduction en anglais pour exploiter le marché Américain uniquement, puis de retenir le droit d’adaptation au cinéma.

Par ailleurs, toute cession ou transfert de droit doit absolument se faire par écrit grâce à un contrat auprès du titulaire du droit d’auteur. Le contrat devient dont un document d’extrême importance pour soit obtenir un droit d’auteur, soit pour en transférer, en céder ou octroyer une licence.

Au Canada, il existe un régime de protection du droit moral, qui comporte le droit à l’intégrité de l’œuvre ainsi que le droit à la paternité. Ainsi, il n’est pas permit de modifier une œuvre sans faire intervenir le créateur original et ce dernier doit être associé à son œuvre. Le droit moral n’est pas transférable, mais un auteur peut y renoncer en tout ou en partie.


CE N’EST PAS TOUT… LA SUITE VA SUIVRE DANS LES PROCHAINS JOURS

Accès libre CultureLibre.ca Droit

Proposition pour "Law via the Internet" 2009

À l’occasion de la 10e conférence internationale « Law via the Internet » (Le droit par Internet), qui se aura lieu à Durban en Afrique du Sud les 26 et 27 novembre 2009, le rédacteur en chef de CultureLibre.ca, Olivier Charbonneau, a proposé la communication suivante:

Title: How can Web 2.0 technologies help us understand the law?
Author:
Olivier Charbonneau, BCom, MSI, LLM
Concordia University, Montreal, Canada
Abstract :
In 2008, the first volume of a report by the United-Nation’s Commission on Legal Empowerment of the Poor (http://www.undp.org/legalempowerment/) found that at least four billion people are excluded from the rule of law. Of the many strategies it explores, the Commission states that “[e]mpowering the poor through improved dissemination of legal information and formation of peer groups (self-help) are first-step strategies towards justice” (p. 64). It seems that the Legal Information Institute movement is uniquely situated and could position itself to act as an enabling force to make this vision a reality.
The growing popularity of user generated content technologies, also called the collaborative web or simply Web 2.0, opens the door to many possibilities to support peer groups in the context of self-help. Examples abound from different areas, such as social networking, blogging or collaborative authorship (Wikis). Careful analysis is required in order to identify adequate technologies or processes that would enable access to justice and the Rule of Law, within the context of the above report and the open access to primary legal materials via the Internet.
We propose to succinctly present current user generated content technologies in order to establish a conceptual framework. This conceptual framework allows us to explore, in a structured way, how user generated content technologies can be applied to the specific case of court rulings openly available in a Legal Information Institute’s websites. A parallel will be drawn with other technological tool traditionally applied to legal documentation. This analysis aims to guide and prioritize future developments of technologies for the benefit all.
This study was conducted as a master’s thesis (LLM) under the supervision of Daniel Poulin, director of the LexUM research center, which produces www.canlii.org, at the University of Montreal’s Faculty of Law. The author, Olivier Charbonneau, is an Associate Librarian at Concordia University, a member of the Scientific Committee of the LexUM Research Chair and keeps a blog in French at www.culturelibre.ca.

Par exemple, au Canada, le site internet www.canlii.org propose, en accès libre et gratuit, une base de donnée de toutes les lois et jugements du fédéral ainsi que de toutes les province du Canada.

Accès libre au droit

Rule of law

Call Number K 5001 R85 2006
Title Rule-of-law tools for post-conflict states : mapping the justice sector / Office of the United Nations High Commissioner for Human Rights
Publisher New York ; Geneva : United Nations, 2006
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Call Number K 3241 R85 2006
Title Rule-of-law tools for post-conflict states : monitoring legal systems / Office of the United Nations High Commissioner for Human Rights
Publisher New York ; Geneva : United Nations, 2006
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Call Number K 3171 R85 2006
Title Rule-of-law tools for post-conflict states : vetting: an operational framework / Office of the United Nations High Commissioner for Human Rights
Publisher New York : United Nations, 2006
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Call Number K 3171 P764 2006
Title Promoting the rule of law abroad : in search of knowledge / Thomas Carothers [editor]
Publisher Washington, D.C. : Carnegie Endowment for International Peace, c2006

The rule-of-law revival / Thomas Carothers — The problem of knowledge / Thomas Carothers — Competing definitions of the rule of law / Rachel Kleinfeld — Mythmaking in the rule-of-law orthodoxy / Frank Upham — A house without a foundation / Stephen Golub — Lessons not learned about legal reform / Wade Channell — The legal empowerment alternative / Stephen Golub — A Trojan horse in China? / Matthew Stephenson — The complexity of success in Russia / Matthew Spence — Middle East dilemmas / David Mednicoff — Time to learn, time to act in Africa / Laure-Helene Piron — Measuring the impact of criminal justice reform in Latin America / Lisa Bhansali and Christina Biebesheimer — Steps toward knowledge / Thomas Carothers

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Call Number K3171 T36 2004eb
Author Tamanaha, Brian Z
Title On the rule of law [electronic resource] : history, politics, theory / Brian Z. Tamanaha
Publisher Cambridge ; New York : Cambridge University Press, c2004
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The Rule of Law, Justice, and Interpretation
Tremblay, L. (Author)
Pages: 356
Publisher: McGill-Queen’s University Press
Released: 1997
Language: en
LC Call Number: KE4238 — .T74 1997eb
ISBN: 9780773516731 9780773566910
Dewey Decimal Number: 340.11
Subjects: Rule of law — Canada. Electronic books.
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Call Number K 3171 N48 1986
Author Neumann, Franz, 1935-
Title The rule of law : political theory and the legal system in modern society / Franz Neumann ; with a foreword by Martin Jay and an introduction by Matthias Ruete. –. —
Publisher Leamington Spa [UK] ; Dover, N.H. : Berg, 1986
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ASTED Canada CultureLibre.ca Droit d'auteur Réforme

Pourquoi le droit d'auteur ?

« Pourquoi le droit d’auteur ? » est un texte d’Olivier Charbonneau, rédacteur en chef de CultureLibre.ca qui est publié à la page 9 du volume 28, no 2 (avril-mai 2009) du Bulletin de l’ASTED. Voici une reproduction de ce texte :

(L’auteur tient à remercier son employeur, l’Université Concordia, pour la sabbatique de recherche qu’il a récemment reçu afin d’étudier les questions de droit d’auteur et d’accès à la documentation juridique.)
De toutes les lois qui s’appliquent au domaine de la documentation, la Loi sur le droit d’auteur est celle qui encadre le plus directement nos activités professionnelles et institutionnelles. Malgré tout, elle est source de confusion, d’incertitude et de lamentations, rien pour faciliter l’appropriation des nouvelles technologies pour servir nos communautés. De plus, la logique même du droit d’auteur perpétue cette réalité.
D’un côté, le droit d’auteur protège les droits économiques des ayant-droits, ainsi que les droits moraux des créateurs. De l’autre, l’utilisation équitable ainsi que d’autres exceptions plus spécifiques permettent d’outrepasser la loi pour des usages très précis, comme pour offrir des services de reproduction ou de livraison documentaire à titre individuel dans un contexte de bibliothèque. Au centre se trouve un terrain de bataille où se jouent les limites de ce qui est protégé ou équitable.
Ainsi, le droit d’auteur est un enjeu capital pour l’évolution du monde des bibliothèques au moment où nous désirons migrer de plus en plus de nos services vers l’univers technologique. Si nous ne sommes pas outillés pour faire face aux défis que posent les revendications des intervenants en amont de la chaîne documentaire, si nous ne tentons pas de proposer des pistes de solutions équitables pour tous, si nous ne sommes pas prêts à réagir aux pressions exercées par les nouveaux joueurs dans notre industrie, l’avenir des bibliothèques en sera amoindri. Voilà la meilleure raison de s’intéresser aux questions du droit d’auteur.
Quelques développements récents méritent une attention particulière. En premier lieu, le conseil d’administration de l’ASTED a formé un Groupe de travail sur le droit d’auteur sous l’égide de la Section santé. Ce groupe vise à étudier les dispositions du droit d’auteur, et particulièrement de l’utilisation équitable, afin de proposer une documentation précise qui renseignera le milieu de la santé et des services sociaux. Quoique cette initiative vise un groupe spécifique au sein de l’ASTED, nous anticipons que les extrants produits pourraient éventuellement être adaptés à d’autres milieux, comme les bibliothèques universitaires ou publiques.
Ensuite, la Commission du droit d’auteur du Canada doit se prononcer sur le tarif qu’Access Copyright désire obtenir du milieu scolaire dans le reste du Canada. Access Copyright est l’équivalent de Copibec et gère les redevances perçues pour la reproduction documentaire dans divers milieux. L’intérêt particulier de cette décision concerne en partie le coût de la redevance, qui est contestée par le Conseil des ministres de l’éducation (Canada), mais aussi l’utilisation d’internet dans un contexte scolaire. Je vous informerai dès qu’il y a des nouveautés dans ce dossier.
Un autre développement concerne les suites du jugement Robertson(i). Ce jugement porte sur la constitution de bases de données d’articles et le cas précis des pigistes qui n’ont pas explicitement transféré leurs droits d’auteur pour la diffusion numérique. Suite à ce jugement, un flou juridique existe concernant le cas précis des éditeurs, qui n’ont pas nécessairement obtenu la permission requise auprès des auteurs, de « transférer » aux revendeurs d’information les fichiers numérique comme ProQuest. Considérant que certains périodiques savants ont publié des articles sans faire signer des contrats d’édition aux contributeurs, ce vide juridique peut avoir une répercussion sérieuse sur le marché de la revente de textes numériques et par ailleurs, la mise en disposition de ces bases de données par les bibliothèques canadiennes. Encore ici, il est nécessaire de porter une attention particulière à ces développements.
Enfin, pour quiconque désirant se renseigner au sujet du droit d’auteur dans le contexte documentaire, je suggère les trois lectures suivantes, qui expliquent très bien la “logique” de l’utilisation équitable dans le droit d’auteur canadien.
(1) CCH Canadienne Ltée c. Barreau du Haut-Canada, Cour suprême du Canada , 2004
http://www.canlii.org/fr/ca/csc/doc/2004/2004csc13/2004csc13.html
Le fameux “jugement CCH” – où la Cour suprême du Canada a précisé comment articuler une défense en lien avec l’utilisation équitable dans un contexte de services à valeur ajoutée de bibliothèque. Ce jugement fut porté à l’unanimité, sans dissidence, et est signé par “la Cour” – et se lit très bien comme une mini-formation au droit d’auteur.
(2) Dossier sur l’Utilisation équitable, Association canadienne des professeures et professeurs d’université (ACPPU), décembre 2008
http://www.caut.ca/uploads/IP-Advisory3-fr.pdf
Une explication, en 12 pages, de ce que l’utilisation équitable veut dire dans un contexte de recherche universitaire.
(3) L’Utilisation équitable après l’affaire CCH, Direction générale de la politique du droit d’auteur, Patrimoine Canadien, Juin 2007
http://www.patrimoinecanadien.gc.ca/pc-ch/org/sectr/ac-ca/pda-cpb/publctn/cch-2007/CCH-2007-fra.pdf
Une étude de Giuseppina D’Agostino, professeure à la Osgoode Hall Law School. Elle a aussi produit une étude similaire : “Healing Fair Dealing? A Comparative Copyright Analysis of Canadian Fair Dealing to UK Fair Dealing and US Fair Use” McGill Law Review, Vol. 53, No. 2, 2008 http://ssrn.com/abstract=1014404

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(i) Robertson c. Thomson Corp., Cour suprême du Canada, 2006 http://www.canlii.org/fr/ca/csc/doc/2006/2006csc43/2006csc43.html

CultureLibre.ca

De retour de vacances

Le soleil se couche au Lac Collett de la Pourvoirie Waban-Aki
Merci pour votre patience. Le rédacteur en chef de CultureLibre.ca, Olivier Charbonneau, était en vancances depuis 2 semaines. Comme nous disons au Québec, il était « dans le bois » à la Pourvoirie Waban-Aki. Pour nos cousins outre-Atlantique, le Gouvernement du Québec définit une pourvoirie ainsi :

L’article 78.1 de la Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune définit la pourvoirie comme une entreprise qui offre, contre rémunération, de l’hébergement et des services ou de l’équipement pour la pratique, à des fins récréatives, des activités de chasse, de pêche ou de piégeage.

Le propriétaire de la Pourvoirie Waban-Aki, Bruno Carron, est le beau-frère d’Olivier (en fait, le mari de la soeur à la fiancée d’Olivier). La famille Carron a quitté la ville pour s’investir de nature. Ils désirent protéger ce territoire de la Mauricie en l’exploitant d’une manière raisonnable et limitée afin d’en faire profiter les générations futures.

Fait intéressant à noter, cette Pourvoirie s’est dotée d’un blogue WordPress afin d’assurer sa présence sur Internet suite aux conseils d’Olivier. Visitez le site de la Pourvoirie Waban-Aki pour une multitude de photos de la nature québécoise !

Suite à quelques journées de pêche à la truite mouchetée, Olivier a oeuvré à bâtir le site Internet de la Pourvoirie Waban-Aki puis à construire un chalet face au Lac des Attelles.

Art contemporain Conférence CultureLibre.ca Montréal

Colloque Culture Libre, BNL MTL 2009

BNL MTL 2009
Nous tennons à vous inviter personnellement au Colloque de la Biennale d’art contemporain de Montréal dont le thème cet année est la Culture Libre, qui débutera ce samedi à 10h et dimanche à partir de 13h. Entrée libre, bien sûr !

Au sein d’une société libre et démocratique, la « culture libre » constitue un système équitable pour la consommation mais aussi la création d’œuvres de l’esprit. Le programme de ce colloque vise à explorer et éventuellement tisser des liens entre les enjeux de la culture libre et ceux de l’art contemporain. Chercheurs et artistes seront conviés à présenter leur projet et à discuter de la portée de la notion de culture libre sur leur démarche.

Juste avant cet événement d’envergure, il y a le colloque international Histoires et archives 2009 du groupe de recherche NT2, du 30 avril au 2 mai. Il s’agit d’un événement distinct organisé en collaboration avec Colloque Culture Libre de la BNL MTL 09.

Tous ces événements ont lieu à l’Agora Hydro-Québec du Coeur des Sciences de l’UQAM, 175 avenue Président-Kennedy. Donc, de jeudi à dimanche, nous avons non pas un, mais deux programmes riches en perspectives!!

Par ailleurs, pour en savoir plus sur la Culture Libre, prière de visiter notre définition.

L’animateur du Colloque Culture Libre de la BNL MTL 09,
Olivier Charbonneau
Bibliothécaire professionnel / Associate Librarian
Université Concordia
www.culturelibre.ca

Conférence CultureLibre.ca

Quelques événements CultureLibre.ca

Les prochaines semaines seront chargées pour notre rédacteur-en-chef. Voici une liste des activités auxquelles il participera :

– 20 et 21 avril : conférence Légal IT à titre de conférencier au sujet du Web 2.0 ;

– 30 avril au 2 mai : colloque Histoires et archives 2009 de nt2 comme participant et colloque Culture Libre de la Biennale d’art contemporain de Montréal et à titre d’organisateur et d’animateur (programme à venir sous peu) ;

– 6 au 9 mai : Manitoba Libraries Conference à Winnipeg à titre de conférencier au sujet du Web 2.0 ;

– 12 mai : 40e anniversaire de la Corporation des bibliothécaires professionnels du Québec  ;

– 25 au 27 mai : WILU 2009 (formation documentaire en bibliothèque universitaire) à titre de co-président avec Patrick Labelle ;

29 mai : pré-congrès de la CLA intitulé Démocratie et Technologie à titre d’organisateur principal REPORTÉ ;

– 31 mai : bénévole au Marché de la poésie de Montréal.